Elections législatives en Biélorussie, 28 septembre 2008

Actualité

Corinne Deloy,  

Fondation Robert Schuman

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1 septembre 2008
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Corinne Deloy

Chargée d'études au CERI (Sciences Po Paris), responsable de l'Observatoire des élections en Europe à la Fondation Robert Schuman

Robert Schuman Fondation

Fondation Robert Schuman

Le 24 juin dernier, le Président de la République, Alexandre Loukachenko, a fixé par décret la date des prochaines élections législatives au 28 septembre 2008. Les citoyens biélorusses vivant à l'étranger pourront accomplir leur devoir civique dans 31 pays, leurs votes seront comptabilisés dans la circonscription n° 95 (Kupalovsky) située à Minsk. Lors de l'élection présidentielle du 19 mars 2006, environ 12 000 Biélorusses de l'étranger se sont rendus aux urnes.

Le nombre de candidats est en forte chute par rapport au précédent scrutin du 17 octobre 2004. A ce jour, seules 365 personnes ont fait acte de candidature, contre 692 il y a 4 ans. Dans 6 circonscriptions, un seul candidat sera en lice. 103 personnes concourront à Minsk.

Le coût de ces élections législatives est estimé à 24,6 milliards de roubles (11 millions de dollars). 700 observateurs sont attendus en Biélorussie pour surveiller le déroulement du scrutin.

La campagne électorale a démarré le 24 juin dernier.

Le système politique biélorusse

La Biélorussie vit sous un régime présidentiel dans lequel Alexandre Loukachenko, Chef d'Etat de pouvoir absolu, dirige le pays d'une main de fer, détenant tous les pouvoirs et contrôlant l'ensemble de l'administration et de la société.

Ancien professeur d'idéologie communiste dans l'Armée rouge, commissaire politique chez les garde-frontières, Alexandre Loukachenko devient responsable de sovkhoze en 1987. Elu député du soviet suprême de la Biélorussie soviétique en 1991, il est nommé deux ans plus tard président de la commission parlementaire anti-corruption du Parlement biélorusse. Le 20 juillet 1994, à 39 ans, il est élu Président de la République sur la base d'un programme populiste promettant le remboursement des pertes financières causées par la hausse vertigineuse de l'inflation. Depuis son accession à la tête de l'Etat, le Président n'a eu de cesse de parvenir à maintenir et étendre son pouvoir sur le pays.

Il a mis en place une idéologie d'Etat enseignée dans les établissements secondaire et supérieur ou dans les entreprises dans laquelle le libéralisme est défini comme une "idéologie symbole de l'inégalité sociale entre les hommes, du profit et de l'individualisme". Mis au ban de la communauté internationale pour ses atteintes aux droits de l'Homme, il est le seul chef d'Etat à être interdit de séjour dans l'Union européenne et aux Etats-Unis - une mesure qui, avant lui, n'avait frappé que l'ancien président de l'ex-Yougoslavie, Slobodan Milosevic

En Biélorussie, les candidats aux élections, nationales ou locales, sont généralement des personnes sans aucune expérience politique, désignées par l'administration présidentielle ; les commissions électorales sont traditionnellement composées dans leur très grande majorité de représentants du pouvoir en place. Directeurs d'entreprises publiques, responsables de kolkhozes ou de sovkhozes, militaires, directeurs d'hôpitaux, fonctionnaires, responsables d'administrations locales sont tous liés au régime actuel auquel ils doivent leur poste. Le régime biélorusse contrôle également les partis politiques, les syndicats, les associations et les médias. A la fin du mois de juin dernier, le Parlement a ainsi voté une loi visant à restreindre les publications électroniques (de nombreux journalistes empêchés de travailler après la fermeture de plusieurs organes de presse avaient trouvé refuge sur le web). "Nous devons protéger la société des effets négatifs d'internet" a affirmé Lilia Ananich du ministère de l'Information. Le 25 mars dernier, des manifestants pacifiques avaient été arrêtés à l'occasion de la journée de la liberté, deux jours plus tard, plusieurs journalistes des médias électroniques s'étaient vu confisquer leur ordinateur.

Le Parlement biélorusse est bicaméral. Il comprend la Chambre des représentants (Palata pretsaviteley) qui compte 110 membres élus au scrutin majoritaire pour 4 ans et le Conseil de la République (Natsioalnoye sobranie) qui regroupe 64 membres, dont 56 sont élus par les soviets de la capitale, Minsk, et des 6 régions du pays et 8 membres désignés par le Président de la République. Tout candidat doit être âgé d'au moins 21 ans et recueillir au moins 1000 signatures de soutien pour pouvoir se présenter aux suffrages des électeurs.

La majorité (98) des 110 membres de la Chambre des représentants se disent indépendants, les autres se répartissent comme suit :

- 8 sont affiliés au Parti communiste (KPB) dirigé par Sergueï Kaliakine ; 3 au Parti agrarien (APB) ; et 1 au Parti libéral-démocrate (LDPB) dirigé par Sergueï Haidukevitch.

14 années de pouvoir d'Alexandre Loukachenko

Régnant de façon autoritaire depuis 14 années sur la Biélorussie, Alexandre Loukachenko conserve une certaine popularité dans son pays. Il affirme que son régime a préservé les Biélorusses des difficultés économiques et du chaos politique que connaissent les autres Etats post-soviétiques comme l'Ukraine ou la Géorgie. La Biélorussie affiche en effet une croissance de son PIB supérieure à celle de ses voisins (10,5% prévue en 2008).

Il n'hésite pas à accuser les Etats-Unis de pratiquer une politique à géométrie variable. "Si la Biélorussie possédait des réserves pétrolières, les Etats-Unis seraient nos amis comme ils sont ceux de l'Arabie Saoudite. Je ne pense pas que l'Arabie Saoudite soit plus démocratique que la Biélorussie mais elle est pourtant la meilleure amie des Etats-Unis" a-t-il déclaré. Il reproche aux Européens de suivre aveuglément le cap politique fixé par Washington. "Il est inacceptable que l'Union européenne accepte de danser au son de la musique jouée par les Américains" répète t-il. Il n'hésite pas à rappeler aux Européens que 50% de leur pétrole et 30% de leur gaz passent par la Biélorussie.

"Les élections législatives sont l'événement le plus important de l'année" déclarait t-il le 29 avril dernier. Depuis ce jour, il s'est plusieurs fois engagé à ce que le scrutin soit exemplaire. "Nous allons montrer à l'Occident et à la Russie comment nous organisons des élections, elles seront si transparentes et si démocratiques que personne ne pourra nous critiquer, que vous pourrez être certains que les résultats traduiront la réalité et que vous pourrez voir qui bénéficie vraiment du soutien du peuple" a t-il répété, aimant également affirmer "Au lieu de travailler avec le peuple, notre opposition voyage aux Etats-Unis et au Royaume-Uni pour trouver de l'argent".

Aucune des élections qui se sont tenues en Biélorussie ces 14 dernières années n'ont été reconnues comme satisfaisant les normes démocratiques internationales par les observateurs occidentaux.

Le 10 avril dernier, le Conseil des ministres de l'Union européenne a décidé de prolonger les sanctions en vigueur contre la Biélorussie pour un an (gel de certains avoirs financiers, mesures de restriction de déplacements - interdiction de visa pour Alexandre Loukachenko et 35 responsables reconnus responsables de fraude aux élections et au référendum de 2004, de répression de la société civile et de l'opposition démocratique). Trois jours plus tôt, le 7 avril, le Conseil avait adopté, conjointement avec la Commission, une déclaration sur la Biélorussie dans laquelle les deux institutions saluaient la remise en liberté de cinq prisonniers politiques sur les six que la communauté internationale reconnaissait comme tels dans le pays.

Le 16 août dernier, le Président biélorusse a surpris en libérant le plus célèbre des prisonniers politiques, Alexandre Kozouline, candidat à l'élection présidentielle du 19 mars 2006 (où il avait recueilli 2,3% des voix contre 82,6% pour Alexandre Loukachenko !), ancien leader du Parti social-démocrate et ancien recteur de l'université de Minsk démis de ses fonctions en 2003, condamné le 13 juillet 2006 à 5,5 ans de prison pour troubles à l'ordre public après avoir été arrêté le 25 mars 2006 lors d'une manifestation contestant la "réélection" six jours plus tôt d'Alexandre Loukachenko.

"C'est un pas positif, attendu de longue date par l'Union européenne. J'attends aussi la libération immédiate des autres prisonniers politiques de Biélorussie" a indiqué la Commissaire européenne chargée des relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. "Cette libération faisait partie des exigences posées par l'Union européenne à une reprise progressive du dialogue avec la Biélorussie" a souligné la France, actuelle présidente du Conseil de l'Union européenne. "Les Etats-Unis se réjouissent de la libération de la figure de l'opposition biélorusse, Alexandre Kozouline. Nous attendons de nouveaux signes positifs de la part des autorités biélorusses qui pourraient ouvrir la voie à une amélioration significative des relations entre les Etats-Unis et la Biélorussie" a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Sean McCormack. "Pour notre Assemblée, faire entrer la Biélorussie dans la famille des démocraties européennes est une priorité et la libération des prisonniers politiques est une exigence incontournable. La libération de Alexandre Kozouline est donc une mesure qui va dans le bon sens" a déclaré Lluis Maria de Puig, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) qui a ajouté "La démocratie et les droits de l'Homme ne souffrent aucune concession. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe tiendra évidemment compte des efforts significatifs et durables des autorités biélorusses mais ne fermera pas pour autant les yeux sur les violations des libertés et des droits universels. En particulier, une observation attentive de l'actuelle période préélectorale permettra de déterminer si les autorités sont disposées à créer les conditions nécessaires à la tenue d'élections libres et équitables, qui sont l'élément de base de toute démocratie".

"Seule ma libération sans condition et ma réhabilitation complète ainsi que la libération rapide des hommes d'affaires Andreï Kim et Sergueï Parsioukevitch pourront être considérées comme un pas réel de l'Etat biélorusse sur le chemin de la démocratisation de la société" a déclaré Alexandre Kozouline à sa sortie de prison. L'opposant a indiqué qu'il n'acceptait pas le pardon d'Alexandre Loukachenko et demandé à l'Etat sa réhabilitation complète ainsi que 2 millions €. Andreï Kim a été condamné en avril dernier à une peine de 18 mois de prison pour avoir porté un coup de poing à un policier en janvier 2008 durant une manifestation et Sergueï Parsioukevitch à 30 mois pour avoir frappé des agents de sécurité alors qu'il était déjà derrière les barreaux.

Quatre jours plus tard, Sergueï Parsioukevitch et Andreï Kim étaient également libérés de leurs prisons respectives.

Le 20 août, Benita Ferrero-Waldner déclarait : "La libération d'Andreï Kim et de Sergei Parsioukevitch et celle récente d'Alexandre Kazouline sont des signes encourageants. J'espère que cet élan positif se poursuivra et permettra à l'Union européenne et à la Biélorussie de développer rapidement des relations plus étroites".

Par ces libérations, le Président biélorusse essaie d'améliorer son image aux yeux de la communauté internationale qui avait fait de la libération de tous les prisonniers politiques la condition à la levée des sanctions pesant sur lui. Les Etats occidentaux avaient déjà relevé l'assourdissant silence de Minsk après l'entrée des troupes russes en Géorgie au début du mois d'août. Les autorités européennes ont cependant demandé à la Biélorussie de ne pas s'arrêter au milieu du chemin et de continuer sur la voie de la démocratie, notamment en organisant des élections législatives libres et transparentes le 28 septembre prochain. La libération des prisonniers politiques ne doit pas faire oublier que les membres de l'opposition ne sont que très symboliquement présents dans les commissions électorales (sur les 161 représentants de formations politiques figurant dans les rangs des 69 845 membres des 6 485 commissions, seuls 40 sont issus des partis de l'opposition).

Si Alexandre Loukachenko se soucie autant de son image en Europe, c'est, selon l'ancien ministre passé dans l'opposition, Alexandre Sosnov, pour tenter d'échapper aux chantages exercés par la Russie. La Russie vend actuellement à la Biélorussie son gaz à un prix d'ami : 119 $ les 1000m3 contre 400 $ pour les Européens. Cependant, si la Russie intègre l'Organisation mondiale du commerce (OMC), elle devra abandonner ces tarifs préférentiels et appliquer des tarifs similaires à ses clients. "La démocratie est une méthode, ce n'est pas un objectif" affirmait Alexandre Loukachenko le 2 juillet dernier. Les élections ne constituent en aucun cas, en Biélorussie, un exercice démocratique mais un simple passage obligé pour légitimer le pouvoir du Président au pouvoir.

Il y a quelques semaines, Alexandre Loukachenko s'est adjugé les services de l'ancien conseiller en communication de Margaret Thatcher, Tim Bell. Ce dernier est désormais chargé d'améliorer l'image du dictateur biélorusse et de lutter contre les campagnes de désinformation dont la Biélorussie fait l'objet. "Chacun a droit à un avocat. Je ne vois aucune raison pour lesquelles moi-même ou ma société (Bell Pottinger) devrions suivre des valeurs éthiques fixées arbitrairement sur ce que nous devons ou ne devons pas faire. Je ne veux pas être mêlé à l'hypocrisie des relations internationales" a déclaré Tim Bell au quotidien The Financial Times. Outre Margaret Thatcher, le conseiller britannique a travaillé pour Rupert Murdoch, Boris Elstine, le sultan de Brunei et le fils de l'ancien Premier ministre britannique, Mark Thatcher.

L'opposition biélorusse

Alexandre Kozouline et Alexandre Milinkevitch sont les deux figures les plus connues de l'opposition biélorusse.

Alexandre Milinkevitch a obtenu le prix Sakharov (créé en 1988 par le Parlement européen pour honorer les personnes ou les organisations qui ont consacré leur existence à la défense des droits de l'Homme et des libertés) en décembre 2006. Il a été le candidat des Forces démocratiques unies à la dernière élection présidentielle du 19 mars 2006 (où il a obtenu 6% des suffrages, contre 82,6% pour Alexandre Loukachenko !). Il a annoncé qu'il ne se présentera pas aux élections législatives du 28 septembre, un scrutin dont il dénonce le caractère non-démocratique, mais il prendra part à la campagne des élections législatives en soutenant les candidats démocratiques. "Notre opposition est bien plus solide qu'en Russie. Elle rassemble régulièrement entre 3 000 et 10 000 personnes" déclarait Alexandre Milinkevitch au quotidien Le Monde le 9 mai dernier. Dans un entretien accordé à la Fondation Robert Schuman quatre jours plus tard (http://www.robert-schuman.eu/entretien_europe.php?num=25 ), il avertissait "Nous devons gagner les faveurs de la population (...) La société biélorusse n'est pas consciente qu'il existe une alternative".

Autre candidat malheureux de l'élection présidentielle, Alexandre Kozouline est libre depuis le 16 août dernier. Le 5 août dernier, soit 11 jours avant sa libération, le Parti social-démocrate (Narodnaya Hramada) avait décidé de le remplacer à sa tête par Anatoly Lenkovich ; Alexandre Kozouline avait alors été nommé président d'honneur du parti.

Le 19 août, Alexandre Kozouline est devenu membre honoraire du Front Malady (appelé le Front de la jeunesse) dirigé par Zmitser Dashkevich et a indiqué qu'il souhaitait rejoindre ce mouvement enregistré en République tchèque.

Les partis de l'opposition ont été tentés un moment par un boycott des élections législatives, une idée abandonnée à la fin du mois de mai dernier. Les 11 partis des Forces démocratiques unies, qui ont adopté pour slogan "Le gouvernement pour le peuple et non pas le peuple pour le gouvernement", présenteront une liste de 110 candidats le 28 septembre prochain.

Le 25 juillet dernier, la Coalition européenne, qui rassemble le Parti social-démocrate et le Parti de la liberté et du progrès et le Front Malady (qui a décidé de boycotter les élections et a pour l'heure suspendu son appartenance à la coalition), a invité les Forces démocratiques unies à signer un accord sur la coordination de la campagne électorale. "Il n'y a aucune raison de signer un tel accord" a répondu Anatoly Liabedzka, vice-président des Forces démocratiques unies, "le but et les objectifs de nos candidats est clair depuis longtemps, il s'agit de se poser en alternative aux candidats pro-Loukachenko. Les autres candidats, quels qu'ils soient, ne sont pas nos rivaux". "La réaction agressive et hostile à nos propositions de combiner nos efforts contre la fraude électorale n'est pas clair. C'est pourquoi nous demandons aux candidats des Forces démocratiques unies de coordonner leurs activités avec celles de la liste de la Coalition européenne" a déclaré l'un des leaders de la Coalition européenne Mikaïl Statkevich.

En avril dernier, la Coalition européenne avait retiré ses délégués des instances des Forces démocratiques unies, affirmant que celles-ci comprenaient "une majorité de personnes défavorables à un engagement européen" qui s'opposaient à l'établissement d'un programme pro-européen pour les prochaines élections législatives. La Coalition européenne accusait les Forces démocratiques unies de créer une menace supplémentaire à l'indépendance de la Biélorussie "ignorant les signaux des leaders européens sur l'intégration possible de notre pays dans l'Europe dans un contexte de choix géopolitique entre l'intégration dans l'Union européenne et l'incorporation dans la Russie".

L'opposition biélorusse reste donc divisée. Les tensions entre la Coalition européenne et les Forces démocratiques unies deviennent chaque jour plus vives. "La Coalition européenne reconsidérera son engagement auprès des Forces démocratiques unies après les élections" a affirmé Mikaïl Statkevich qui a déclaré que les Forces n'étaient "plus vraiment unies et plus vraiment démocratiques".

Le Parti libéral-démocrate a désigné 7 candidats aux élections législatives lors de son congrès du 3 août dernier. Il avait annoncé le 24 juillet dernier son intention de boycotter le scrutin avant de changer d'avis après que, selon les déclarations de son leader Sergueï Haidukevitch, de nombreux sympathisants du parti ont exprimé leur désir de le voir participer. Le Parti libéral-démocrate est la formation d'opposition comprenant le plus grand nombre de membres et l'une des plus organisées. Réélu à la tête du parti le 23 février dernier, Sergueï Haidukevitch condamne la résolution des problèmes politiques par la force pratiquée par les autorités biélorusses actuelles, dénonce la corruption du régime et son évolution en une monarchie aux pouvoirs illimités.

C'est donc bien plus à un simulacre d'élections qu'à un véritable scrutin que nous devrions assister le 28 septembre prochain en Biélorussie. Les autorités ne veulent à aucun prix voir recommencer la "révolution jeans" qui pourrait avoir des conséquences sur la prochaine élection présidentielle prévue en 2011. C'est pourquoi elles pourraient autoriser quelques membres de l'opposition, les leaders les plus discrets, à entrer au Parlement pour légitimer le scrutin. Ce groupe d'opposants choisis n'aurait aucune influence réelle et ne menacerait en rien le régime en place.

Rappel des résultats des élections législatives du 17 octobre 2004 en Biélorussie

Participation : 90,1%

Source : Site internet de l'Union interparlementaire (http://www.ipu.org/parline-e/reports/2027.htm )

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