Analyse
Élections en Europe
Pascale Joannin
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ENPascale Joannin
Les neuvièmes élections européennes auront lieu du 23 au 26 mai dans un contexte de
fortes tensions. La Chine, la Russie mais également les Etats-Unis multiplient les attaques
contre le multilatéralisme ; les populistes progressent partout dans l'Union européenne, et
à travers le monde, et enfin, le Royaume-Uni, qui a choisi le Brexit le 23 juin 2016, n'en
finit plus de reporter la date de sa sortie. Les Britanniques devront vraisemblablement
participer au scrutin s'ils n'ont pas quitté l'Union d'ici au 22 mai.
L'incertitude britannique
Tout avait été organisé pour que ce scrutin européen se tienne sans les Britanniques, qui avaient prévu de sortir de l'Union européenne le 29 mars dernier.
En conséquence, il a été décidé, tenant compte de ce départ, le premier dans l'histoire de l'Union, de réduire le nombre de députés, actuellement de 751, à 705. Cela ne correspond toutefois pas à la perte des 73 sièges britanniques, car il a aussi été décidé (vote du Parlement le 13 juin 2018, accord du Conseil européen le 28 juin 2018) de réaffecter une partie de ces sièges au profit de 14 Etats : France[1] et Espagne (+5), Italie et Pays-Bas (+3), Irlande (+2), Autriche, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Suède (+1), soit 27 sièges. Ceci dans le but de tenir compte de leur évolution démographique et de respecter davantage le principe de la " proportionnalité dégressive ".
Faute de majorité au Parlement britannique pour ratifier l'accord de retrait négocié avec l'Union européenne le 25 novembre 2018, le gouvernement britannique a demandé et obtenu du Conseil européen le 10 avril un report jusqu'au 31 octobre 2019.
Dès lors, les Britanniques devraient participer au scrutin et on en reviendrait donc à 751 élus selon la répartition par Etat membre en vigueur en 2014.
Près de 400 millions de citoyens issus des 28 Etats membres de l'Union européenne sont donc appelés aux urnes du 23 au 26 mai prochain pour renouveler les 751 membres du Parlement européen dont le siège est à Strasbourg, seule instance européenne à être désignée au suffrage universel direct depuis 1979.
Les Pays-Bas et le Royaume-Uni voteront le 23 mai, l'Irlande le 24 mai, la Lettonie, la Slovaquie et Malte le 25 mai, la République tchèque les 24 et 25 mai. Les 21 autres Etats membres désigneront leurs députés le 26 mai. Au total, 751 parlementaires seront élus pour 5 ans lors de ce scrutin. L'Allemagne est le pays qui en élira le plus grand nombre (96). Le nombre minimum d'élus est de 6 (Malte, Chypre, Estonie, Luxembourg).
Dans plus de la moitié des Etats (15 sur 28), il existe un seuil électoral en dessous duquel les listes n'obtiennent pas d'élus (cela va de 2 à 5% selon les Etats). De même le vote est obligatoire dans 5 Etats.
La participation
Depuis les premières élections européennes au suffrage universel direct, la participation ne cesse de se réduire. Elle est ainsi passée de 61,99% en 1979 (9 Etats membres) à 42, 61% en 2014 (28 Etats membres). Alors qu'il s'agit du seul moment où les citoyens peuvent choisir directement leurs représentants au Parlement européen, ils sont de plus en plus nombreux à bouder les urnes. De manière paradoxale, au fur et à mesure que le Parlement européen a conquis de nouveaux pouvoirs qui en font dorénavant un véritable colégislateur, les citoyens s'en détournent. Pourtant, ils ne cessent d'affirmer dans les enquêtes Eurobaromètre se sentir " attachés à l'Europe " (65%).
Certains Etats membres (Belgique, Lituanie) ont choisi de lier le scrutin européen à un autre scrutin (régional, local, parlementaire ou présidentiel), ce qui permet généralement de réduire l'abstention.
Pour tenter de pallier cette désaffection, des efforts d'information et de communication ont été entrepris. Dans certains Etats membres, de nombreux médias ont décidé d'organiser, plus qu'ils ne l'avaient fait en 2014 par exemple, des débats télévisés entre les principaux candidats tête de liste, voire entre les chefs des partis politiques concourant au scrutin. Les institutions européennes ont également pris des initiatives pour inciter les citoyens à participer au scrutin. Ainsi le Parlement européen a lancé une campagne d'information non partisane, indépendante de toute tendance ou parti politique. " cette fois je vote ". La Commission européenne a déployé la campagne " EU in My Region " dans le but d'informer les citoyens sur les projets financés par les fonds européens près de chez eux. Le bureau de représentation en France de la Commission a développé les " décodeurs de l'Europe " afin de permettre aux électeurs d'exprimer un vote "en connaissance de cause" sur la réalité de ce qu'est l'Europe, de ce qu'elle fait et de ce qu'elle ne fait pas.
Il serait souhaitable que ces efforts de communication atteignent, cette fois, leurs objectifs. Car on ne peut pas vraiment dire que la principale nouveauté mise en application en 2014 selon laquelle les citoyens en votant aux élections européennes désignaient in fine le président de la Commission européenne, ait été vraiment concluante.
La désignation du président de la Commission européenne
Les futurs députés européens participeront dès leur entrée en fonction au choix du prochain président de la Commission européenne. En juillet 2019, ils se prononceront à la majorité pour ou contre le candidat proposé par les Etats membres. En 2014, le candidat du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges au Parlement européen, Jean-Claude Juncker (PPE, LU) a été désigné. Selon ce système, chaque parti politique européen choisit un candidat "tête de liste" pour mener la campagne. A l'issue du scrutin, le parti politique arrivé en tête verrait son Spitzenkandidat devenir prioritaire pour briguer l'assentiment des députés et ainsi prendre la tête de l'exécutif européen. Cela n'a rien d'automatique cependant, car ce sont les chefs d'Etat et de gouvernement, lors du Conseil européen qui se tiendra les 20 et 21 juin, qui proposeront le président de la Commission... en tenant compte des résultats des élections européennes.
Les principaux partis politiques européens ont désigné leurs candidats têtes de liste (Spitzenkandidat) pour la présidence de la Commission européenne. Le député européen Manfred Weber (PPE, DE) a été élu le 8 novembre 2018 lors du congrès du Parti populaire européen à Helsinki. Le Premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a été désigné lors du congrès du Parti socialiste européen à Lisbonne les 7 et 8 décembre. Le député européen, Jan Zahradil (ECR, CZ) a été désigné par son parti le 14 novembre. Lors d'une réunion à Bruxelles le 21 mars, l'alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) a désigné une équipe de sept candidats têtes de liste (Team Europe) dont la commissaire européenne, Margrethe Vestager. Les députés européens Ska Keller (Verts/ALE, DE) et Bas Eickhout (Verts/ALE, NL) sont les deux candidats nominés par le Parti vert européen lors du congrès à Berlin les 23-25 novembre. Le Parti de la gauche européenne a élu Violeta Tomič, députée slovène, et Nico Cué, syndicaliste.
Un débat rassemblant 6 candidats se tiendra dans l'hémicycle du Parlement européen à Bruxelles le 15 mai. Il sera organisé par l'Union européenne de radio-télévision (UER) et sera diffusé en Eurovision via le réseau de radiodiffuseurs européens de l'UER.
Mais cela sera-t-il suffisant pour faire connaitre les candidats au-delà des frontières de leur pays d'origine ? Les électeurs votent dans un cadre national et il n'est pas sûr qu'ils soient bien conscients qu'en votant pour une liste, ils désignent en même temps leur candidat à la présidence de la Commission, notamment si celui-ci leur est inconnu. Le système ne vaut vraiment que dans l'hypothèse de l'existence d'une liste transnationale où le candidat tête de liste est élu dans tous les Etats.
En l'occurrence, et selon les prévisions à ce jour, pour la première fois depuis 1979, les deux principaux partis (PPE et PSE) n'obtiendraient plus, ensemble, la majorité. Ils seraient donc obligés de former une coalition plus large avec un troisième parti. Cela pourrait avoir une incidence sur la désignation de la personnalité appelée à présider la Commission européenne. Rien ne dit, comme en 2014, que le candidat du parti arrivé en tête sera automatiquement désigné. Les négociations pourraient s'avérer beaucoup plus difficiles que prévu pour parvenir à un nouvel équilibre politique.
La présence des femmes.
A l'exigence de représentation équitable des différentes forces politiques de toute coalition majoritaire (équilibre démographique entre Etats de taille différente et équilibre géographique), il faudra cette fois-ci satisfaire réellement à un nouveau critère : un véritable équilibre entre les hommes et les femmes.
L'Europe est le continent des femmes. C'est dans l'Union européenne que l'on enregistre la plus forte proportion de femmes élues au sein des Parlements nationaux (moyenne de 30%), ou au sein du Parlement européen. (36,5%) ou dans les instances dirigeantes des entreprises.
Certes cela n'est pas encore la parité mais les dirigeants européens seraient bien inspirés de ne pas attendre les ultimes négociations pour évoquer la présence des femmes aux plus hauts postes venant à renouvellement pour ne pas être à contre-courant de la première place de l'Europe sur la scène mondiale. Cet impératif de parité et de féminisation des responsabilités est désormais indissociable d'une vraie représentativité, c'est-à-dire de la légitimité.
La Commission européenne n'a jamais été présidée par une femme. Pourquoi cela ne serait-il pas le cas cette année ? Plus grave, les deux derniers présidents ont dû rappeler à l'ordre les Etats qui avaient désigné beaucoup plus d'hommes que de femmes ? On compte aujourd'hui 10 femmes commissaires sur 28, L'Europe peut mieux faire. On pourrait suggérer ainsi que chaque gouvernement propose au président désigné de la Commission deux candidats pour un poste de commissaire, un homme et une femme.
Le Parlement européen n'a plus connu de présidente depuis 20 ans. Peut-être le temps est-il venu de remédier à cette anomalie dans une Assemblée qui comprend autant de femmes !
Les forces politiques en présence
Pour les élections européennes, le mode de scrutin est le même pour tous les Etats : la représentation proportionnelle. Mais il existe une hétérogénéité des règles (âge minimum de l'électeur, ou du candidat, existence ou non de circonscriptions, éligibilité, répartition des sièges, incompatibilité en matière de cumul des mandats, etc.).
De ce fait, de très nombreux partis (plus de 230) sont représentés au sein du Parlement européen, notamment dans les Etats où il n'existe pas de seuil minimal.
La plupart se rassemblent au sein de groupes politiques. Lors de la 8e législature sortante 2014-2019, on dénombrait huit groupes politiques au Parlement européen :
Le Groupe du Parti populaire européen (PPE),
L'Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D),
Les Conservateurs et réformistes européens (CRE),
L'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE),
Le Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL),
Le Groupe des Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE),
Le Groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (ELDD),
Le Groupe Europe des nations et des libertés (ENL).
Les députés, qui ne rejoignent aucun groupe politique, siègent chez les "non-inscrits ".
Une droite à la peine
Tout en restant, selon toute vraisemblance, le principal groupe au sein du prochain Parlement, le Parti populaire européen (PPE) devrait voir son effectif légèrement diminuer (de 40 sièges environ) du fait d'une moindre performance des principales délégations qui le composent notamment de la France et de l'Espagne (-7 chacun), de l'Italie et de l'Allemagne (-5 chacun). Toutefois ce recul devrait être sans commune mesure avec la déroute annoncée du groupe Socialiste et démocrates (S&D).
Une gauche sinistrée
Toutes les prévisions s'accordent à indiquer une forte diminution des partis affiliés au groupe S&D dans la prochaine législature (-60 environ). Les plus fortes baisses pourraient être enregistrées en Allemagne (-11), en France (-8) et dans d'autres Etats membres. Si le report du Brexit devait se confirmer, le groupe pourrait toutefois compenser momentanément ses pertes avec le maintien d'une délégation de travaillistes britanniques. Ou en cas de bonnes surprises électorales comme en Espagne.
Une poussée des partis nationalistes
Les moindres performances de deux principaux groupes politiques pourraient faire le jeu des partis les moins européens. Certains partis, ayant fait déjà un score important en 2014 comme le Rassemblement national en France, Droit et Justice (PiS) en Pologne, ou le Mouvement 5 étoiles (M5S) en Italie, les principales progressions viendront de la Ligue italienne qui pourrait gagner 21 sièges.
La problématique de ces partis réside dans leur division en plusieurs groupes (3 actuellement) : ECR, EFDD et ENL et rien n'indique que cela pourrait changer à court terme. Les deux vice-présidents du Conseil italien, tout en siégeant au sein du même gouvernement, ont indiqué ne pas vouloir siéger dans le même groupe au Parlement européen. S'ils ont tous en commun une aversion pour l'Europe, elles ne s'expriment pas de la même manière. Ils ne partagent pas la même approche de la question migratoire par exemple. Leurs divisions tiennent aussi à leurs relations à la Russie.
Des nouveaux partis
Plusieurs partis (Vox en Espagne, Parti pirate en République tchèque, etc.) devraient faire leur entrée au Parlement européen en 2019 sans qu'il soit pour l'instant possible de les classer dans les groupes existants. D'où l'importance de la catégorie " autres " dans les préfigurations pour la composition du futur Parlement.
Il en est ainsi de la République en marche (LREM) qui est au coude-à-coude dans les sondages en France pour obtenir la première place et qui obtiendrait environ 21 élus à Strasbourg. Ses élus pourraient constituer la plus forte délégation du groupe ALDE s'ils le rejoignent et participer à la nouvelle majorité au Parlement européen. Ils pourraient en quelque sorte jouer le rôle de " faiseur de roi ".
Ainsi le groupe (re)deviendrait la troisième force politique du Parlement.
Les sondages
A un mois du scrutin, la campagne électorale a débuté. Tout n'est pas encore stabilisé, de nombreuses personnes indiquent ne pas savoir si elles iraient voter ni pour quels partis elles voteraient. Par ailleurs, la participation britannique au scrutin est encore incertaine.
Pour connaître les listes en présence, les programmes électoraux des partis, les règles de vote, le rappel des résultats de 2014 dans chaque Etat, la Fondation Robert Schuman a ouvert un site dédié : http://elections-europeennes.robert-schuman.eu/.
Résultats des élections européennes des 22-25 mai 2014
Taux de participation : 42.61%
http://www.europarl.europa.eu/elections2014-results/fr/election-results-2014.html
Répartition des groupes politiques au Parlement européen au 18 avril 2019
Selon le règlement du Parlement, un groupe politique doit comporter au moins 25 membres élus dans au moins 7 États membres.
Source : https://resultats-elections.eu/
Projection en sièges du Parlement européen élu en 2019[2]
Source : Parlement européen
Les dernières enquêtes d'opinion dans les 28 Etats membres - Projections en nombre de sièges
Allemagne - 96 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/allemagne/
https://www.wahlrecht.de/umfragen/europawahl.htm
Autriche - 18 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/autriche/
https://www.oe24.at/oesterreich/politik/Run-auf-EU-Wahl-OeVP-klar-vorn-SPOe-holt-auf-FPOe-Dritte/376697495
Belgique - 21 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/belgique/
Il faut noter que les élections fédérales et régionales se déroulent le même jour.
Bulgarie - 17 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/bulgarie/
Chypre - 6 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/chypre/
https://www.ant1.com.cy/news/cyprus/article/335718/i-proti-megali-dimoskopisi-tou-ad1-gia-tis-euroekloges/?expandedarticle=true
Croatie - 11 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/croatie/
https://www.hrt.hr/506936/eu-izbori-2019/hrt-ekskluzivno-velika-borba-za-dvanaestog-zastupnika-u-europskom-parlamentu
Danemark - 13 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/danemark/
https://www.dr.dk/nyheder/politik/ep-valg/foerste-maaling-foer-europa-parlamentsvalg-dansk-folkeparti-staar-til-stor
Espagne - 54 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/allemagne/
Espagne - 54 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/allemagne/
https://www.postimees.ee/6574620/kusitlus-europarlamendi-valimistel-jagavad-mandaadid-viis-erakonda?_ga=2.263665804.145229831.1556180153-1064980441.1554809614
Finlande - 13
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/finlande/
France - 74 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/france/
http://www.lefigaro.fr/elections/europeennes/europeennes-24-d-intentions-de-vote-pour-lrem-toujours-talonne-par-le-rn-20190427
Grèce - 21 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/grece/
http://www.skai.gr/news/politics/article/402432/dimoskopisi-skai-diplo-provadisma-nd-epireazoun-skandalologia-parohes/
Hongrie - 21 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/hongrie/
https://index.hu/belfold/2019/04/17/partok_tamogatottsaga_partpreferencia_kozvelemeny-kutatas_fidesz_jobbik_mszp_zavecz_research/
Irlande - 11 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/irlande/
Italie - 73 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/italie/
http://tg.la7.it/sondaggi/il-sondaggio-politico-di-marted%C3%AC-23-aprile-2019-23-04-2019-138144
Lettonie - 8 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/lettonie/
https://klubs.factum.lv/reitingi2019/
Lituanie - 11 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/lituanie/
le 2e tour de l'élection présidentielle se tiendra le même jour
Luxembourg - 6 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/luxembourg/
Malte - 6 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/malte/
https://www.maltatoday.com.mt/europe2019/data
Pays-Bas - 26 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/pays-bas/
Pologne - 51 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/pologne/
http://wiadomosci.gazeta.pl/wiadomosci/7,114884,24651157,sondaz-ibris-dla-radia-zet-koalicja-europejska-tuz-za-prawem.html#a=66&c=159&t=5&g=c&s=BoxNewsLink
Portugal - 21 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/portugal/
https://observador.pt/2019/04/18/europeias-sondagem-aponta-para-vitoria-do-ps-mas-com-os-mesmos-deputados-que-o-psd/
République tchèque - 21 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/republique-tcheque/
https://cvvm.soc.cas.cz/media/com_form2content/documents/c2/a4911/f9/pv190425.pdf
Roumanie - 32 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/roumanie/
https://www.aktual24.ro/sondaj-imas-crestere-semnificativa-a-pnl-se-consolideaza-pe-prima-pozitie-psd-prabusire-dramatica/
Slovénie - 8 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/slovenie/
https://www.vecer.com/evropske-volitve-bitka-za-evroposlance-med-lms-sd-in-sds-sls-6692190
Slovaquie - 13 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/pays-bas/
https://slovensko.hnonline.sk/1917637-prieskum-lsns-mieri-do-europskeho-parlamentu-kotlebovci-su-druhi-za-smerom
Suède - 20 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/suede/
https://www.europaportalen.se/2019/04/s-tappar-infor-eu-valet-sd-kan-bli-storst
Royaume-Uni - 73 élus
https://elections-europeennes.robert-schuman.eu/fiche/royaume-uni/
https://yougov.co.uk/topics/politics/articles-reports/2019/04/28/european-parliament-voting-intention-brex-28-lab-2?utm_source=twitter&utm_medium=website_article&utm_campaign=EU_VI_24_april_2019
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