A l'issue des résultats encore partiels du scrutin législatif suédois du 9 septembre, les blocs de gauche et de droite sont au coude à coude : 144 élus pour la gauche et 143 pour la droite. Les sociaux-démocrates du Premier ministre sortant sont arrivés en tête mais accusent le plus mauvais score de leur histoire avec 28,4% des suffrages et 101 élus. Le Parti des modérés (M), conduit par Ulf Kristersson, a obtenu 19,8% des voix et 70 sièges. Le parti populiste, Les Démocrates de Suède, réalise un résultat moins élevé que prévu avec 17,6% et 62 députés Il faudra donc attendre le dépouillement des bulletins de vote des Suédois vivant à l'étranger (250 000 personnes, 4% de l'électorat) le 12 septembre pour connaitre le véritable vainqueur. Les deux blocs politiques étant quasiment à égalité, la formation du prochain gouvernement suédois sera difficile.

Le programme de l'UE de distribution de fruits et légumes et de lait recommence en cette rentrée. Il a pour but d'encourager des habitudes alimentaires saines chez les enfants, ainsi que d'expliquer aux écoliers l'importance d'une bonne nutrition et la façon dont les denrées alimentaires sont produites.

Le 4 septembre, le Conseil a entériné sa position concernant le projet de budget de l'Union européenne pour l'exercice 2019. Le ministre autrichien des Finances, Hartwig Löger, présentera la position du Conseil au Parlement européen lors de la session plénière. Les députés auront jusqu'au 24 octobre pour l'amender.

Le 5 septembre, dans la perspective des élections européennes, le chef de groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen, Manfred Weber, a officiellement présenté sa candidature comme chef de file de sa famille politique, et donc comme candidat à la présidence de la Commission européenne.

Le 7 septembre, à Bruxelles, les présidents serbe ­Aleksandar Vucic et kosovar Hashim Thaçi ont refusé de discuter ensemble avec Federica Mogherini, qu'ils ont vue séparément, pour évoquer un éventuel échange de territoires censé favoriser l'adhésion de leur pays à l'Union européenne. Pourtant, il y a quinze jours à Vienne, ils étaient convenus ensemble de tout faire pour aboutir d'ici au printemps 2019 à un accord de paix.

La Cour des comptes européennes a audité le programme européen de mobilité étudiante, Erasmus+. L'avis qu'elle a rendu le 6 septembre pointe le gain en valeur ajoutée qu'il représente pour les pays participants. La Cour déplore cependant que les procédures de candidature et d'établissement de rapports soient encore trop complexes. Le rapport est accompagné de propositions générales visant l'amélioration du dispositif.

Le conseil des ministres allemand a adopté le 5 septembre un projet de loi qui régit la période de transition (29 mars 2019 à fin 2020) après la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Durant cette période de transition, le Royaume-Uni et ses ressortissants seront traités comme un pays et des ressortissants membres de l'Union européenne par le droit fédéral allemand.

Le Chancelier autrichien Sebastian Kurz a rencontré le président ukrainien Petro Porochenko le 4 septembre. Les deux hommes ont discuté des relations bilatérales entre leurs deux pays, ainsi que de la situation politique en Ukraine. Sebastian Kurz a également appelé la Russie à revenir à la table des négociations.

En vue du prochain sommet de la zone euro, en décembre, le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, et son homologue espagnol, Nadia Calvino, se sont rencontrés, le 4 septembre, à Paris. Ils se sont entendus sur des propositions concrètes de réforme de la zone euro: création d'un fonds commun d'assurance chômage, budget de la zone euro. L'échange a également porté sur les défis actuels communs: fiscalité du numérique, harmonisation de l'assiette de l'impôt sur les sociétés en Europe.

Le président français, Emmanuel Macron, a rencontré le 6 septembre, les Premiers ministres luxembourgeois, Xavier Bettel, néerlandais Mark Rutte et belge Charles Michel. Les discussions ont essentiellement porté sur la politique migratoire, les négociations du Brexit et les futures échéances européennes.

Le parquet de Palerme a confirmé le 7 septembre l'enquête visant Matteo Salvini pour séquestration à l'encontre de près de 140 migrants à qui il avait refusé pendant plus de 10 jours de débarquer en Italie. En parallèle, la justice italienne a autorisé le 6 septembre le placement sous séquestre de 49 millions € de la Ligue, après la condamnation pour fraude d'anciens responsables du parti de Matteo Salvini.

Le 5 septembre, les Premiers ministres lituanien Saulius Skvernelis et polonais Mateusz Morawiecki se sont rencontrés à Krynica en Pologne pour évoquer les questions de transport et d'énergie, l'importance d'une sécurité géopolitique et d'une coopération renforcée.

La Chancelière allemande Angela Merkel a reçu le Premier ministre tchèque Andrej Babiš à Berlin le 5 septembre. Les échanges ont porté sur les relations économiques, le Brexit, et les migrations. Sur ce dernier point, les deux pays diffèrent sur la question de la répartition des réfugiés, mais se rejoignent sur les questions de prévention des migrations irrégulières et d'aménagement de voies légales de migration.

Pedro Sanchez, Président du gouvernement espagnol, a reçu, le 6 septembre, son homologue roumaine, Viorica Dancila. Deux protocoles d'entente ont été signés à cette occasion : l'un prévoyant un échange de savoirs-faire en matière de défense et de formation des fonctionnaires, l'autre encourageant le développement des investissements et des échanges commerciaux entre les deux pays.

Lors d'une audition devant la commission chargée du Brexit de la Chambre des Communes, Michel Barnier s'est exprimé clairement contre certaines positions prévues dans le Libre Blanc britannique jugeant les éléments clés sur les relations commerciales post-Brexit "pas acceptables".

Trois semaines avant le référendum sur l'accord du nom avec la Grèce, prévu le 30 septembre, Skopje accueillait les 5 et 6 septembre, le Secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, en visite pour donner son soutien à l'adhésion de la Macédoine à l'OTAN. Les 6, 7 et 8 septembre, se sont succédé le ministre des Affaires étrangères du Luxembourg, Jean Asselborn, le Chancelier autrichien Sebastian Kurz et la Chancelière allemande Angela Merkel qui se sont tous prononcés en faveur de l'accord avec la Grèce.

Selon un rapport, publié le 6 septembre par le Groupe d'États contre la corruption du Conseil de l'Europe (GRECO), les autorités chypriotes n'ont réussi que partialement à se conformer aux recommandations concernant la prévention de la corruption des membres du Parlement, des juges et des procureurs. Bien que certaines procédures législatives positives aient été entamées, comme le Code de conduite des parlementaires ou la création du Bureau de formation de la magistrature, leur mise en œuvre doit encore être assurées.

Selon l'estimation publiée le 7 septembre par Eurostat, le PIB est en hausse de 0,4% au deuxième trimestre 2018 par rapport au trimestre précédent, tant dans l'Union européenne que dans la zone euro. C'est 2,1% de plus par rapport au deuxième trimestre 2017.

L'Institut Français des Relations Internationale (IFRI) a publié un rapport intitulé "L'Europe: sujet ou objet de la géopolitique des données". Cette étude se concentre sur les enjeux géopolitiques et géoéconomiques d'une politique européenne de la donnée en établissant une cartographie et en analysant la réponse qui y est apportée.

Collectionneurs professionnels et amateurs ont rendez-vous jusqu'au 16 septembre sous la verrière du Grand Palais à l'occasion de la 30e édition de la Biennale de Paris. Une soixantaine de galeries françaises et internationales d'antiquités sont représentées et s'attachent à faire davantage cohabiter art contemporain et ancien, design, arts premiers et décoratifs.