Le 3 mai 2013, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Meurthe et Moselle organise à Nancy le 1er forum économique, "Economic Ideas Forum" avec 2 invités prestigieux : Philippe Maystadt, ancien Président de la Banque européenne d'investissements (BEI), ancien vice Premier ministre de Belgique, et Gerhard Schröder, ancien Chancelier allemand. Six ateliers sur le thème "Réussir l'avenir" ponctueront la journée. Pascale Joannin, directrice générale de la Fondation Robert Schuman, modérera l'atelier "la vérité, la transparence et la gouvernance". L'inscription est obligatoire.

Le parti socialiste français s'en prend à l'Allemagne dans un texte du 25 avril, qui doit être présenté lors de sa convention sur l'Europe. En termes fort peu amènes et peu respectueux vis-à-vis du partenaire allemand, jugé responsable "de l'austérité", il appelle à "une autre politique". Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a dû faire modifier cet accroc inédit dans la relation franco-allemande, condamné par deux anciens Premiers ministres, François Fillon et Alain Juppé. Rappelons à cet égard l'éditorial - prémonitoire - du président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Giuliani, publié le 19 avril à la une du quotidien "Ouest-France"

Le 25 avril 2013, l'Office national des statistiques (ONS) a révélé que le taux de croissance britannique s'élevait à 0,3% au premier trimestre 2013, un chiffre meilleur que prévu. Cette croissance intervient après une contraction du PIB de 0,3% au quatrième trimestre 2012 et permet au pays d'éviter de tomber officiellement en récession. "Ces chiffres représentent un signe encourageant montrant que l'économie est en voie de guérison. Nous faisons des progrès en dépit de conditions économiques difficiles", a aussitôt réagi le ministre des Finances, George Osborne, dont la politique d'austérité est de plus en plus décriée.

Le 25 avril 2013, le ministre allemand de l'Economie Philipp Rösler a présenté les prévisions économiques de printemps du gouvernement allemand. Le gouvernement prévoit une légère augmentation du Produit intérieur brut (PIB) pour 2013, à 0,5% contre une précédente estimation de 0,4%. Pour 2014, le pronostic s'établit à 1,6%, selon le ministre qui se dit "optimiste quant à l'avenir" de la première économie européenne. "La conjoncture repart, le chômage recule", ajoute-t-il. Les prévisions du gouvernement allemand sont un peu plus timides que celles des principaux instituts de recherche économique allemands (qui prévoient une augmentation de 0,8% du PIB) et du Fonds monétaire international (prévision relevée à 0,6% la semaine dernière).

Le 25 avril 2013, l'Institut National de la Statistique espagnol a publié ses chiffres du premier trimestre 2013. Selon ceux-ci, le taux de chômage du pays a atteint un nouveau seuil historique de 27,16%, avec 6 202 700 de sans-emplois. Le nombre de personnes sans emploi a fortement augmenté entre janvier et mars 2013 tandis que le taux de chômage s'élevait en décembre 2012 à 26,02%. Selon la Banque d'Espagne, le rythme de contraction de l'économie espagnole a légèrement ralenti au premier trimestre 2013, le PIB du pays a reculé de 0,5% sur cette période, après un repli de 0,8% le trimestre précédent. Dans son bulletin économique publié le 24 avril, la Banque centrale conseille au gouvernement espagnol d'"accélérer" les réformes structurelles pour renouer avec la croissance, alors que la quatrième économie de la zone euro se débat avec la récession depuis la fin 2011.

"Le Portugal a respecté la limite du déficit définie par le Programme d'ajustement économique et financier pour le premier trimestre 2013", a indiqué le ministère des Finances portugais dans un communiqué, le 23 avril 2013, citant la Direction de la Trésorerie générale. Le déficit de l'administration publique s'élève à 1 358 milliards d'euros, soit 542 millions de moins que l'objectif tracé par ses créanciers pour cette période. Ce développement s'explique notamment par une hausse généralisée de l'impôt sur le revenu, correspondant à une augmentation moyenne de 5,2% des recettes publiques par rapport à l'année dernière.

Le 25 avril 2013, le ministère chypriote des Finances a annoncé un allègement des restrictions sur les mouvements d'argent imposées pour éviter une fuite des capitaux avant la mise en place du plan de sauvetage de la troïka (BCE, FMI, UE). Selon un nouveau décret, les particuliers pourront effectuer des virements à l'intérieur de l'île jusqu'à 10 000 euros par mois, tandis que le plafond pour les sociétés est fixé à 50 000 euros. Concernant les transactions à l'étranger, les particuliers seront autorisés à effectuer des virements allant jusqu'à 5 000 euros. Quant aux personnes voyageant à l'étranger, elles pourront emporter avec elles jusqu'à 3 000 euros, ou l'équivalent en monnaie étrangère. Cependant, il n'est toujours pas possible de retirer plus de 300 euros par jour.

Selon les chiffres publiés le 22 avril 2013 par l'Office central des statistiques, l'Irlande a réduit son déficit public à 7,6% du PIB en 2012 contre 13,4% en 2011. En revanche, la dette publique a progressé, atteignant 117,6% du PIB en 2012, contre 106,4% en 2011. Le même jour, la Commission européenne a achevé son neuvième examen de la situation de l'Irlande et annoncé que Dublin avait respecté ses engagements. Ainsi, elle a débloqué une nouvelle tranche d'aide de 1,6 milliard d'euros.

Le parlement grec a adopté dans le 28 avril 2013 la loi sur les nouvelles mesures de rigueur réclamées par la troïka (UE-BCE-FMI), par 168 voix, contre 123. Cette loi devrait permettre le versement de nouvelles tranches d'aide de 8,8 milliards d'euros. Elle prévoit notamment la restructuration du secteur public et le renvoi d'ici à 2014 de 15 000 fonctionnaires dont 4 000 cette année. Sanctionnés pour corruption ou incompétence, proches de la retraite anticipée ou victimes de la suppression de leurs postes, les partants doivent être remplacés par de nouveaux fonctionnaires recrutés au mérite. Des facilités de paiement sont aussi prévues pour permettre à l'État de récupérer des milliards d'arriérés d'impôts et de cotisations sociales auprès des ménages surendettés par la récession et l'austérité.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a annoncé le 25 avril 2013 que Neven Mimica, actuel ministre croate en charge de l'intégration européenne, pourrait devenir le 28ème membre du collège des Commissaires après l'adhésion de son pays le 1er juillet 2013. Il serait en charge de la protection des consommateurs, portefeuille pour l'instant rattaché à la santé et géré par le Commissaire maltais, Tonio Borg. Le Parlement européen doit encore auditionner le candidat.

Le 23 avril 2013, la Commission européenne a dévoilé sa plate-forme pour la bonne gouvernance fiscale, destinée notamment à lutter contre la fraude et l'évasion fiscales. Cette plate-forme suivra les progrès accomplis par les Etats membres pour contrer les paradis fiscaux d'une part et ceux pour contrer la planification fiscale agressive d'autre part. Algirdas Šemeta, Commissaire chargé de la fiscalité et de la lutte antifraude, a déclaré : "Lorsque nous luttons contre la fraude fiscale, nous défendons l'équité de nos systèmes fiscaux, la compétitivité de nos économies et la solidarité de nos États membres".

Le 26 avril 2013, la Commission européenne a présenté de nouvelles mesures en vue de faciliter la libre circulation des travailleurs au sein de l'Union européenne. Ces mesures partent d'un constat : les employeurs ne connaissent que trop peu les dispositions légales en la matière, ce qui entraîne une discrimination fondée sur la nationalité. Les mesures proposées par la Commission, qui doivent encore être approuvées par le Parlement et le Conseil, doivent favoriser une plus grande mobilité des travailleurs par le biais d'une meilleure information et de recours facilités. A noter que 3% des citoyens européens vivent et travaillent dans un Etat membre autre que le leur.

Le 24 avril 2013, la Commission européenne a publié un livre vert sur les multimédias afin de définir une stratégie pour la convergence dans le secteur de l'audiovisuel. Différentes pistes structurent son approche : les normes à mettre en oeuvre pour améliorer le marché unique, les mesures à prendre pour garantir le pluralisme des médias, les règles à respecter, notamment au niveau du commerce international, le financement, ou encore la synthèse entre les valeurs européennes et les intérêts des utilisateurs. La consultation publique est ouverte jusque fin août 2013.

Le 23 avril 2013, les 27 ministres des Affaires étrangères ont discuté de la situation actuelle en Afrique, au Proche et Moyen-Orient, en Corée du Nord ainsi qu'en Birmanie. Sur la situation en Syrie, ils se sont mis d'accord pour assouplir l'embargo sur le pétrole, afin de soulager la population civile et de soutenir l'opposition. Les 27 ministres de la Défense se sont penchés sur les menaces qui pèsent sur la sécurité au Mali et, plus largement, dans la région du Sahel et ont fait le bilan de l'avancement des opérations militaires de l'UE, en particulier de sa mission de formation. Ils ont par ailleurs poursuivi les préparatifs en vue du Conseil européen qui se tiendra en décembre 2013, notamment en ce qui concerne les groupements tactiques et l'industrie de la Défense

Le 22 avril 2013, les 27 ministres de l'agriculture et de la pêche ont débattu de la réforme de la Politique Agricole Commune au cours de négociation avec le Parlement et la Commission, et des mesures transitoires prévues par la Commission pour l'année 2014. Lors de cette réunion, la présidence irlandaise a tenu les ministres informés de l'état d'avancement des trilogues concernant la réforme de la politique commune de la pêche. Ils se sont penchés sur les protocoles relatifs aux accords de pêche avec le Maroc et la Mauritanie. Enfin, ils ont décidé d'une dérogation temporaire à la directive établissant un système d'échange de quotas d'émission de CO2, en vue de l'élaboration d'un mécanisme de marché mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l'aviation.

Le 25 avril 2013, le président slovène Borut Pahor s'est rendu à Berlin où il a rencontré son homologue allemand Joachim Gauck ainsi que la chancelière allemande Angela Merkel. Ce sont principalement les questions relatives à la politique européenne et celles liées à la stabilisation de la zone euro qui ont été au centre des discussions, ainsi que la situation économique en Slovénie et sa région et les moyens qui pourraient permettre à la zone euro de surmonter la crise financière qu'elle traverse.

Le gouvernement espagnol a présenté, le 26 avril 2013, les grandes lignes de son programme de stabilité assorti d'un plan de réformes structurelles. Les dernières prévisions économiques du pays ont également été dévoilées à cette occasion. Le gouvernement prévoit un recul du PIB de 1,3% en 2013, une croissance de 0,5% en 2014 et un taux de chômage qui s'élèvera à 26,7% en 2014, avant de diminuer à 25% en 2015. L'Espagne élève son objectif de déficit à 6,3% du PIB en 2013 et prévoit que le déficit public ne redescendra pas sous le seuil des 3% avant 2016, soit deux ans plus tard que prévu. La Commission européenne a accepté le report de deux ans de l'objectif de 3% de déficit pour l'Espagne et doit maintenant examiner les plans énoncés dans les deux programmes afin d'étudier dans quelle mesure ceux-ci sont appropriés à la situation économique et sociale du pays.

La France va maintenir un effort significatif en matière de défense, avec 364 milliards d'euros de crédits qui lui seront consacrés entre 2014 et 2025 dont 179,2 milliards entre 2014 et 2019, selon le Livre blanc remis le 29 avril 2013 au chef de l'Etat français. Les dépenses de défense doivent être stabilisées en valeur (sans tenir compte du montant de l'inflation), autour de 31,4 milliards d'euros par an, avant de remonter progressivement. Le président François Hollande a promis les "meilleurs" entraînements, équipements et renseignements pour les armées. Sans dire mot des nouvelles suppressions d'effectifs envisagées (24 000 d'ici 2019), le chef de l'Etat a précisé avoir "rendu les arbitrages pour concilier trois impératifs" : assurer "à la défense et à la sécurité de notre pays une visibilité pour les quatre ans qui viennent", "permettre à l'industrie d'anticiper ses volumes de commandes et d'anticiper ses recherches", et "la nécessité de concilier l'équilibre de nos comptes publics (...) avec l'indépendance de nos décisions".

Le 23 avril 2013, "La Revue permanente des professionnels de l'Europe" a publié une étude réalisée par Sylvain Schirmann, Directeur de l'Institut d'Etudes Politiques de l'Université de Strasbourg intitulée "Les couples politiques franco-allemands et l'intégration européenne". Cinquante ans après la signature du Traité de l'Élysée, l'auteur revient sur la dynamique propre aux couples de dirigeants franco-allemands ayant marqué la relation entre les deux pays depuis le milieu des années 1920 jusqu'au début des années 1990. De Briand-Stresemann à Mitterrand-Kohl en passant par Schuman-Adenauer, cet article met en avant les déséquilibres, les inégalités et les crises traversées par ces couples.

Le 26 avril 2013, le Fonds monétaire international (FMI) a publié une nouvelle étude intitulée "Central, Eastern and Southeastern Europe - Regional Economic Issues" (Europe centrale, orientale et du sud-est, questions économiques régionales) qui contient différents documents analytiques visant à enrichir le débat économique dans la région. Ce rapport s'attarde particulièrement sur le rôle des systèmes bancaires dans le financement de la future croissance dans les régions européennes.

La Commission européenne a publié le 25 avril 2013 son rapport pour l'année 2012 sur la stabilité et l'intégration financière européenne. Malgré quelques améliorations, la croissance européenne demeure entravée par les difficultés du secteur financier. Ce rapport insiste notamment sur la nécessité pour le secteur bancaire de soutenir l'économie réelle en apportant son soutien à la croissance et à l'emploi, particulièrement en résorbant les difficultés qu'ont les petites et moyennes entreprises à accéder à des financements. Michel Barnier, Commissaire en charge du marché unique, a estimé que "les mesures politiques analysées dans ce rapport constituent nos meilleurs instruments pour sortir de la crise".

La Normandie, berceau de l'impressionnisme, accueille jusqu'au 29 septembre 2013 la deuxième édition du festival "Normandie Impressionniste". Plusieurs centaines d'événements - dont trois expositions à Rouen, à Caen et au Havre sont ainsi programmés. A Rouen, l'exposition "Eblouissants reflets" au Musée des Beaux-arts présente cent toiles impressionnistes majeures. Le Musée des Beaux-arts à Caen accueille "Un été au bord de l'eau", exposition qui témoigne de l'apparition des loisirs à la fin du XIXe siècle. Enfin, Le Havre expose "Pissarro dans les ports" qui offre une vision précise du thème du port industriel et maritime, récurrent dans l'oeuvre du peintre, à travers 74 toiles de l'artiste ainsi que 49 photographies et albums.

Les oeuvres de la "Pinacothèque Moderne" seront présentés jusqu'au 31 août 2013 dans les salles de la "Pinacothèque Nouvelle" ("Neue Pinakothek") de Munich. L'exposition "Blickwechsel" ("Changement de regard") permet d'apprécier des oeuvres du XIXème siècle coude à coude avec des oeuvres majeures du XXème siècle. Les visiteurs pourront (re)découvrir les oeuvres de Paul Klee, C.D. Friedrich, Max Ernst et Arnold Böcklin, August Macke et Claude Monet et aussi d'Emil Nolde, Paul Gauguin et de Vincent van Gogh.

Après une dizaine d'années de travaux, le théâtre Mariinsky II ouvrira officiellement ses portes au public le 2 mai 2013. Cet événement débutera par un gala d'ouverture avec les plus grandes voix actuelles (Anna Netrebko, Olga Borodina, Evgeny Nikitin, Plácido Domingo). L'ouverture coïncidera avec le 60ème anniversaire de Valery Gergiev et son 25e anniversaire en tant que directeur artistique du théâtre. Le bâtiment de 79 114 mètres carrés sera l'un des plus grands espaces pour la production et la présentation d'opéra du monde.

A l'occasion du 500ème anniversaire de l'écriture du "Prince" de Nicolas Machiavel, le musée du Vittoriano de Rome propose l'exposition "Le Prince de Nicolas Machiavel à travers le temps. 1513-2013" jusqu'au 16 juin 2013. Cette exposition retrace l'histoire et le succès remporté au cours des siècles par "Le Prince", considéré comme le premier traité de politique moderne et qui inspira un grand nombre d'hommes politiques et de penseurs européens. Elle est articulée de manière thématique autour d'importantes oeuvres d'art, manuscrits inédits et objets anciens provenant de différentes collections privées et publiques comme les Archives de Florence ou le Musée du Vatican.

L'"Olympia" de Manet se confronte pour la première fois à son modèle, la "Vénus d"Urbino" du Titien, dans une exposition au Palais des Doges à Venise. L'exposition "Manet. Retour à Venise", ouverte jusqu'au 18 août 2013, dans l'appartement du Doge, est organisée par la Fondation des musées de la ville de Venise et le musée d'Orsay qui présente 23 tableaux de Manet, dont "Olympia" (1863), ainsi qu'une vingtaine de dessins.

Un musée dédié au peintre Mark Rothko a ouvert ses portes le 24 avril 2013 à Daugavpils, la ville natale de l'artiste, cent ans après son émigration aux Etats-Unis. "C'est un merveilleux retour aux sources pour mon père", a indiqué le fils de l'artiste, Christopher Rothko. "Mais c'est aussi très excitant car il s'agit d'un centre d'art vivant qui fera la promotion de l'art de cette région", a-t-il ajouté.

Plusieurs dizaines de tableaux du célèbre peintre néerlandais Vincent van Gogh, dont un de la série "Les Tournesols" et "La chambre à coucher", ont fait leur retour dans le musée portant le nom de l'artiste en vue de sa réouverture après des mois de rénovations. "Ces chefs-d'oeuvre et d'autres encore seront exposés dans le cadre de l'exposition "Van Gogh au travail" qui marquera la réouverture du musée le 1er mai 2013".