Le Prix Franco-Allemand du Journalisme a annoncé, le 25 février, avoir prolongé son appel à contributions au 5 mars pour l'édition 2025 du PFAJ. La date de première publication doit se situer entre le 2 mars 2024 et le 1er mars 2025. Le PFAJ récompense des projets journalistiques couvrant de larges thèmes, allant de la vie quotidienne, aux décryptages ion politiques et économiques en passant par le commentaire d'événements centraux de l'actualité de l'année passée. Quatre catégories se voient récompensées en plus du Prix spécial du jury : actualités, documentaire, investigation et jeunes talents.

En marge du sommet international de soutien à l'Ukraine du 24 février, le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé un nouveau programme d'aide militaire à l'Ukraine d'un milliard €. Cette dotation s'inscrit dans le cadre de l'accord bilatéral de sécurité et de défense signé en mai 2024 entre les deux pays, pour une durée de dix ans, dans l'optique de fournir de l'aide humanitaire, de reconstruire l'Ukraine et d'établir une paix durable et juste, fondée sur le droit international.

Le 24 février, la Commission européenne a proposé un nouveau train de mesures pour soutenir l'Ukraine via la sécurisation de son système énergétique et sa pleine intégration dans le marché européen de l'énergie. Ces mesures ont pour cible le couplage complet du marché de l'électricité ukrainien avec celui de l'UE d'ici l'année 2027, incluant également la Moldavie. Le secteur gazier de l'UE est également concerné, avec la poursuite de l'intégration déjà commencée. Ces mesures devraient permettre une sécurité d'approvisionnement ainsi qu'une accélération massive de la production nationale d'électricité renouvelable. La guerre a en effet causé la destruction de la moitié des infrastructures énergétiques civiles du pays, rendant absolument nécessaire l'indépendance totale de son système énergétique.

Le Premier ministre irlandais Micheál Martin a rencontré le Président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d'une escale à l'aéroport de Shannon en Irlande le 27 février, avant que ce dernier ne reparte pour rencontrer le Président américain Donald Trump à Washington. Les deux dirigeants ont abordé la situation en Ukraine et les efforts pour parvenir à une paix durable face à l'agression russe. Micheál Martin a réaffirmé le soutien indéfectible de l'Irlande à l'Ukraine, soulignant la disposition de son pays à fournir une aide humanitaire et financière.

À l'occasion du troisième anniversaire de l'invasion russe en Ukraine, plus de vingt dirigeants européens et occidentaux se sont réunis à Kiev pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine, le 24 février. Ils ont souligné la nécessité d'inclure tous les pays européens ainsi que l'Ukraine, dans les négociations de paix avec la Russie. Les dirigeants ont insisté sur le fait que toute levée des sanctions dépendra d'actions concrètes de la part de la Russie, adoptant une approche de "paix par la force". Parallèlement, le Président français Emmanuel Macron s'est rendu à Washington pour rencontrer son homologue américain Donald Trump, avec l'objectif de faire évoluer la position des États-Unis concernant le conflit en Ukraine, tout comme le Premier ministre britannique Keir Starmer.

Après le troisième anniversaire de la guerre en Ukraine, les pays nordiques ont annoncé des aides substantielles à l'Ukraine pour soutenir ses efforts humanitaires, de reconstruction et de défense, le 24 février. Le Danemark a annoncé une aide de 54,6 millions d'euros. La Suède fournira des systèmes de défense aérienne d'une valeur de 122 millions d'euros. Enfin, la Norvège prévoit d'allouer 1,06 milliard d'euros destinés à l'aide humanitaire mais aussi à la sécurité énergétique. De plus, Oslo a annoncé une aide supplémentaire de 1,93 milliard d'euros à destination de la défense militaire ukrainienne.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 24 février, une résolution à l'initiative des Etats-Unis demandant la fin du conflit en Ukraine dans les plus brefs délais et appelant à une paix durable. Cette résolution est la première adoptée depuis le début de la guerre. Cinq pays européens se sont abstenus : le Danemark, la France, la Grèce, le Royaume-Uni et la Slovénie, souhaitant plus de garanties et ne voulant pas d'une capitulation de fait de l'Ukraine. Un amendement comprenant la mention " qu'a causées l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie " a notamment été rejeté. L'assemblée générale des Nations unies a adopté deux résolutions le même jour, appelant aussi à la paix en Ukraine. L'une était portée par l'Ukraine et les Etats membres de l'Union européenne et l'autre par les Etats-Unis, les débats portant sur l'inclusion de l'Ukraine dans le processus de paix.

Le 2 mars, le Premier ministre britannique Keir Starmer, a réuni à Londres 18 chefs d'États et de gouvernement ainsi que les dirigeants d'institutions européennes et internationales, à l'occasion d'un sommet exceptionnel pour l'Ukraine. Cette rencontre a permis d'afficher une position unie des pays participants après l'échange tendu entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump à Washington le 28 février. Lors de cette rencontre, la France et le Royaume-Uni ont proposé une trêve partielle d'un mois portant sur les frappes aériennes, maritimes et les infrastructures énergétiques. Par ailleurs, la Présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a annoncé un plan global pour accélérer le réarmement européen. Enfin, les dirigeants internationaux et européens ont souligné le besoin de garanties de sécurité globales pour l'Ukraine.

Le Président du Conseil européen Antonio Costa, s'est rendu en Pologne et en Hongrie, le 25 février. A Varsovie, il a rencontré le Premier ministre polonais Donald Tusk, avec qui il a discuté de la poursuite du soutien de l'Union européenne à l'Ukraine et du renforcement du potentiel de défense de l'Europe. Il s'est ensuite rendu en Hongrie pour rencontrer le Premier ministre Viktor Orban. L'occasion de discuter des préparatifs d'un sommet spécial du Conseil européen prévu le 6 mars et qui devrait se concentrer sur le renforcement des capacités de sécurité et de défense de l'Union.

La Commission a annoncé le 25 février des mesures ayant pour objectif d'améliorer le cadre de gestion des risques financiers et de conformité de l'Union européenne. Cette décision intervient dans un contexte d'augmentation des opérations financières. Le rôle du directeur des risques indépendant a ainsi été étendu pour intégrer de nouveaux types d'opérations, tels que les opérations d'emprunt, de gestion de la dette ou encore les actifs sous gestion. La volonté poursuivie par la Commission est celle d'une gouvernance financière solide du budget européen et d'une garantie de son modèle des " trois lignes de défense ".

La Commission a présenté le 26 février, le pacte pour une industrie propre qui vise à soutenir la compétitivité et la résilience des entreprises européennes, tout en accélérant la décarbonation. Celui-ci est axé sur deux secteurs : les industries à forte intensité énergétique, nécessitant une aide d'urgence pour la décarbonation et les technologies propres, au cœur de la compétitivité et de la croissance futures. Parmi les principaux moteurs de l'activité que ce plan prend en compte, la Commission a évoqué la réduction des coûts énergétiques, la stimulation de la demande de produits propres, le financement de la transition vers une énergie propre ainsi que la circularité et l'accès aux matériaux. La Commission a précisé que ce plan d'action devrait mobiliser près de 100 milliards € à court terme pour appuyer les procédés de fabrication propre.

La Commission européenne a présenté le 26 février, un plan d'action dans le domaine de l'énergie, intitulé "plan d'action pour une énergie abordable". Il comprend des mesures à court terme dont l'objectif est de réduire les coûts de l'énergie, de parachever l'union de l'énergie et d'attirer des investissements. Ce plan est un élément central du pacte pour une industrie propre, présenté également le même jour. Il anticipe des économies globales estimées à 45 milliards d'euros pour 2025, augmentant progressivement jusqu'à atteindre les 260 milliards d'euros d'économies annuelles en 2040. La Commission a identifié 3 axes sur lesquels cibler l'action pour rendre l'électricité plus abordable : les coûts de réseau et de système, les taxes et prélèvements et enfin les coûts d'approvisionnement.

La Commission européenne a présenté un ensemble de propositions visant à simplifier les règles de l'Union européenne, à stimuler la compétitivité et à libérer des capacités d'investissements, le 26 février. La cible chiffrée de ces mesures (appelées Omnibus) est une réduction d'au moins 25 % des charges administratives pour les entreprises et d'au moins 35 % pour les PME d'ici 2029. L'exécutif européen espère économiser 6,3 milliards € chaque année sur les coûts administratifs et mobiliser une capacité d'investissement publique et privée de 50 milliards €. Plusieurs textes sont concernés, notamment la CSRD, la CS3D, la directive taxonomie, ainsi que le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (MACF).

Les ministres de la pêche et de l'agriculture, réunis le 24 février, ont échangé sur la mise en œuvre du principe du test rural, dont l'objectif est d'améliorer l'intégration du développement rural dans les politiques de l'Union, sans pour autant créer de bureaucratie supplémentaire. La situation du marché européen des produits agroalimentaires était aussi à l'ordre du jour. Des signes positifs de reprise ont été observés, même si les prix restent à des niveaux supérieurs à ceux qui précédaient la pandémie de Covid. Les mauvaises conditions météorologiques et la situation géopolitique représentaient en outre, des défis perturbant la stabilité du marché. Enfin la vision de la Commission pour l'agriculture et l'alimentation, publiée le 19 février, a été accueillie favorablement.

Le Conseil a présenté le 24 février, un projet de recommandation relatif au schéma directeur de l'Union pour la gestion des crises de cybersécurité. L'objectif est d'exposer ce nouveau cadre avec clarté et simplicité. Ce plan d'action en matière de cybersécurité permettra aux acteurs européens concernés de mieux comprendre comment interagir et utiliser les mécanismes de la gestion de crise ainsi qu'une coopération plus structurée entre acteurs civils et militaires, notamment avec l'OTAN.

Les ministres de l'Union européenne en charge des affaires européennes se sont réunis, le 25 février, pour préparer le Conseil européen du mois de mars. L'occasion d'évoquer la guerre en Ukraine, les développements au Moyen-Orient, la compétitivité européenne, le prochain cadre financier pluriannuel ou encore la question migratoire. Les ministres ont également pu échanger sur le programme de travail pour 2025 de la Commission européenne ainsi que sur l'avancement des travaux sur l'avenir de l'Europe, dont un rapport devrait être publié en juin.

Les ministres des Affaires étrangères, réunis le 24 février, ont abordé le sujet de la guerre en Ukraine, marquant en ce jour son troisième anniversaire, en présence de leur homologue ukrainien. La situation au Moyen-Orient a fait partie des échanges et plus particulièrement la Syrie, Gaza et le Liban, ainsi que le conflit en République démocratique du Congo. La levée partielle des mesures restrictives prises à l'encontre de la Syrie a été décidée, s'inscrivant dans le cadre des efforts de l'Union européenne pour soutenir une transition politique, ainsi qu'un redressement économique rapide du pays après la chute du régime d'al-Assad en décembre 2024.

Le collège des commissaires européens et sa Présidente Ursula von der Leyen, se sont rendus en Inde les 27 et 28 février, dans l'objectif d'approfondir leurs relations. Des discussions sur un Partenariat UE-Inde ont eu lieu ainsi que la formation d'un Agenda stratégique UE-Inde. Trois axes centraux ont été identifiés pour définir le futur des relations entre ces deux puissances : le commerce et la technologie, la sécurité et la défense, la connectivité et le partenariat global. Ursula von der Leyen a ainsi évoqué un accord avec Narendra Modi sur la nécessité d'un avancement des négociations commerciales et a annoncé l'étude d'un partenariat dans le domaine de la sécurité et de la défense.

Le parti de centre droit ÖVP, a annoncé un accord avec les sociaux-démocrates SPÖ et les libéraux pour établir un gouvernement, le 27 février, après les négociations les plus longues depuis l'après-guerre. Cet accord intervient après l'échec des négociations avec le parti d'extrême droite FPÖ qui a remporté les élections du 29 septembre dernier. L'ÖVP et le SPÖ auront chacun six ministères, les libéraux en auront deux. Ce gouvernement représente la première coalition tripartite depuis 1949.

Première mondiale, l'Estonie va intégrer ChatGPT Edu (une version de ChatGPT dédiée aux universités) et d'autres outils d'Intelligence Artificielle dans ses programmes scolaires, ont annoncé le gouvernement estonien, OpenAI et Anthropic, le 24 février. Selon un communiqué du gouvernement, 20 000 lycéens de seconde et de première et leurs 3 000 enseignants auront accès gratuitement à ChatGPT Edu d'OpenAI ainsi qu'à d'autres outils d'IA, dès septembre 2025. Le programme devrait être étendu l'année suivante aux écoles professionnelles, pour toucher 38 000 élèves et 2 000 enseignants supplémentaires.

Le 24 février, le ministre estonien de la Défense Hanno Pevkur, a accueilli son homologue français, Sébastien Lecornu, à Tallinn, afin d'échanger sur la coopération entre les deux pays en matière de défense ainsi que sur la situation sécuritaire en Europe et en Ukraine et sur le prochain sommet de l'OTAN. Par ailleurs, les ministres estonien et français ont dirigé une réunion avec les ministres de la Défense du format européen Quint et des pays nordiques-baltiques concernant le soutien à l'Ukraine et la sécurité européenne. À l'issue de cet échange, Pevkur a annoncé une augmentation de l'assistance militaire estonienne, incluant la livraison de 10 000 obus d'artillerie et un investissement de 100 millions d'euros dans l'industrie de défense ukrainienne.

Le 26 février, trois jours après sa victoire aux élections allemandes, le leader de la CDU, Friedrich Merz, s'est rendu à Paris pour un dîner de travail avec le président de la République, Emmanuel Macron. Cette rencontre informelle a porté sur la relance de l'Europe et du couple franco-allemand, sur fond de crises et tensions internationales, à l'aune des négociations relatives à la guerre en Ukraine.

Le 24 février, jour du troisième anniversaire du début de la guerre en Ukraine, le président de la République Emmanuel Macron, s'est rendu à Washington afin d'y rencontrer son homologue américain Donald Trump. Ils ont échangé sur la guerre en Ukraine, sur les coopérations stratégiques entre les deux pays ainsi que sur les crises internationales.

Le 26 février, le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, s'est rendu à Rome pour rencontrer la présidente du Conseil, Giorgia Meloni. Les deux dirigeants ont échangé sur la guerre en Ukraine, la sécurité et la défense transatlantique, la compétitivité et la lutte contre l'immigration illégale, dans l'optique de renforcer la coopération bilatérale entre la Suède et l'Italie.

Les 27 et 28 février, le Président français Emmanuel Macron s'est rendu au Portugal afin d'y effectuer une visite officielle. Il s'est d'abord rendu à Lisbonne pour échanger avec son homologue portugais Rebelo de Sousa et le Premier ministre Luis Montenegro, avec lequel il a signé la déclaration franco-portugaise sur l'Océan. Il a ensuite échangé avec le président de l'Assemblée de la République, José Pedro Aguiar-Branco. Le 28 février, le chef d'Etat français s'est rendu à Porto, où il s'est entretenu avec des acteurs de la tech franco-portugaise et a entériné la signature de neuf accords bilatéraux d'ordre politique, économique et culturel avec le Premier ministre.

Le gouvernement britannique a annoncé le 24 février, date du troisième anniversaire du début de la guerre en Ukraine, l'adoption de son paquet de sanctions le plus conséquent, incluant une centaine de nouvelles mesures ciblant des personnes et entités en Russie. Ces sanctions visent non seulement "la machine militaire russe" et, pour la première fois, des entités situées dans plusieurs pays tiers soutenant l'invasion. Des entreprises basées en Turquie, en Thaïlande, en Inde et en Chine sont concernées, ainsi que le ministre de la Défense et des généraux Nord-Coréens.

Le 25 février, le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé devant le Parlement vouloir augmenter le budget de la défense du Royaume-Uni à 2,5% du PIB d'ici 2027, contre 2,3% actuellement. Cette annonce intervient avant sa rencontre avec Donald Trump, alors que les États-Unis poussent les pays européens à accroître leur engagement au sein de l'OTAN.

Le 25 février, le Comité parlementaire de partenariat UE-Arménie, saluant l'adoption en première lecture par l'Assemblée nationale d'Arménie du projet de loi sur le lancement du processus d'adhésion de l'Arménie à l'Union européenne, a invité le gouvernement arménien et les institutions européennes à discuter d'un plan de travail réaliste en vue de cet "objectif stratégique" pour l'avenir du pays. La délégation a été reçue par le Premier ministre, Nikol Pashinyan, l'occasion de discuter de la normalisation des relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan avec le lancement du projet "Carrefour de la paix" visant à débloquer les communications régionales et apporter une réponse aux questions liées au processus de délimitation des frontières.

Le 28 février, le Conseil européen a adopté une mesure d'assistance à hauteur de 6 millions d'euros dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix, afin de renforcer les forces armées du Monténégro (équipements, aide opérationnelle etc.). Par cette décision, le Conseil européen souhaite renforcer la sécurité et la défense du pays et plus largement, celles des Balkans occidentaux.

Le 27 février, près des mois de tractations, Abdullah Öcalan, fondateur du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), a appelé à l'arrêt de la lutte armée de la prison où il est détenu depuis 1999 à Istanbul. Le chef du mouvement, impliqué depuis longtemps dans le conflit turco-kurde, a officiellement appelé à la dissolution de son organisation politique, tout en invitant ses partisans à déposer les armes. Une déclaration a été lue par des députés kurdes du parti DEM qui lui ont rendu visite. Une ouverture qui peut permettre une résolution politique du conflit déchirant le pays depuis les années 1980.

En 2023, 13 pays membres de l'Union européenne dotés d'une production d'électricité nucléaire ont produit 619 601 gigawatts-heures (GWh) d'électricité, soit une augmentation de 1,7% par rapport à 2022, "due en grande partie à l'achèvement par la France de la maintenance de ses réacteurs nucléaires", a indiqué Eurostat le 26 février dans une nouvelle publication. Les centrales nucléaires de ces 13 pays ont représenté 22,8 % de la production totale d'électricité de l'Union européenne

L'Institut européen pour l'égalité de genre a publié son Gender Equality Index 2024, le 25 février. Ce rapport conclut que la violence fondée sur le genre demeure forte, sévère et sous-documentée au sein de l'Union européenne, malgré des actions législatives fortes. Parmi les données de ce rapport, 31 % des femmes ont subi de la violence physique et/ou sexuelle dès l'âge de 15 ans et malgré l'impact du mouvement MeToo, 31 % des victimes n'ont jamais révélé leurs souffrances. L'Institut reconnaît par ailleurs les avancées significatives européennes en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

L'exposition "Infiniment bleu" se tiendra au Musée des Arts décoratifs, de la Faïence et de la Mode du Château Borély à Marseille, du 7 mars 2025 au 15 février 2026. Elle permet d'évoquer l'importance du bleu, du XVIIIe siècle à nos jours, dans de nombreux domaines où cette couleur et ses nuances apparaissent de manière incontournable : la faïence, les arts graphiques, les bijoux, la mode.

Jusqu'au 25 août, la Bourse de commerce de Paris présente l'exposition "Corps et âmes"; qui offre une exploration de la représentation du corps dans l'art contemporain. Grâce à l'appui d'une centaine d'œuvres de la Collection Pinault (peintures, sculptures, photographies, vidéos et dessins), la Bourse de commerce explore la manière dont l'art se saisit des énergies, des flux vitaux de la pensée et de la vie intérieure, et invite à une expérience engagée et humaniste de l'altérité.

Jusqu'au 8 juin, le musée Thyssen-Bornemisza de Madrid présente une exposition consacrée à l'importance de l'art dans l'œuvre d'un des plus éminents écrivains du XXe siècle, Marcel Proust. La présentation est articulée autour des éléments ayant influencé l'auteur français, tels que son environnement (paysages naturels et architecturaux) ou encore les mouvements artistiques, tant contemporains qu'anciens.

L'exposition "Sienne : l'essor de la peinture, 1300-1350" se tient jusqu'au 22 juin à la National Gallery de Londres, offrant une occasion de s'immerger dans l'univers artistique du centre de l'Italie du XIVe siècle. Avec plus d'une centaine d'artistes et artisans représentés travaillant à Sienne, Naples, Avignon et au-delà, découvrez certaines des œuvres d'art les plus anciennes, les plus exquises et les plus importantes d'Europe.

Pour la première fois de leur histoire, le Musée Van Gogh et le Stedelijk Museum d'Amsterdam s'associent dans le cadre d'une exposition sur l'oeuvre d'Anselm Kiefer. Pour l'occasion, l'artiste a créé des œuvres nouvelles, à découvrir ainsi pour la première fois. L'admiration qu'il porte à Van Gogh est clairement visible dans son travail actuel. L'exposition se tiendra du 7 mars au 9 juin.