Elections législatives au Royaume-Uni Le point une semaine avant le scrutin

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Fondation Robert Schuman

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29 avril 2010
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46 millions de Britanniques sont appelés aux urnes le 6 mai prochain pour élire au sein de circonscriptions regroupant en moyenne 70 000 électeurs, les 650 membres de la Chambre des Communes, Chambre basse du Parlement. Parmi les Britanniques vivant à l'étranger, seuls ceux qui ont quitté leur pays depuis moins de 15 ans sont autorisés à participer à ce scrutin. Le Royaume-Uni est, avec Malte, l'Irlande, Chypre et le Danemark, l'un des pays européen à restreindre le plus le vote de ses expatriés.

Les Conservateurs longtemps donnés vainqueurs du scrutin ne sont plus assurés d'obtenir la majorité absolue au Parlement. Pour la première fois depuis 1992, le suspense est donc entier à une semaine des élections, qualifiées de "plus importantes depuis une génération" par le leader des Tories, David Cameron, qui en appelle au "nouveau départ dont le pays a tant besoin". De son côté, le Premier ministre, Gordon Brown (Parti travailliste), défend le bilan du gouvernement en essayant de persuader les Britanniques que le Labour peut incarner le changement.

La grande innovation de ce scrutin, outre l'utilisation d'internet, a été l'organisation pour la première fois dans le pays, de trois débats télévisés rassemblant les leaders des trois principaux partis politiques : Gordon Brown, David Cameron et Nick Clegg (Lib-Dem).

Le premier de ces débats télévisés a porté sur la politique intérieure le 15 avril dernier sur la chaîne ITV. Il n'aura fallu que 90 minutes à Nick Clegg, qui n'avait jamais disposé d'une telle tribune médiatique ni été placé au même niveau que ses adversaires, pour devenir l'homme du scrutin. Selon une enquête d'opinion, 43% des personnes interrogées ont déclaré Nick Clegg "vainqueur" du débat, 26% ont cité David Cameron et 20% Gordon Brown. 9,4 millions de Britanniques ont regardé le débat. Le Premier ministre, généralement peu à l'aise devant les médias, a cette fois semblé détendu, se montrant confiant et jouant sur son expérience à la tête du gouvernement. David Cameron, un peu nerveux et sur la défensive au début du débat, a prôné le changement tandis que le leader travailliste a mis en avant la prospérité et Nick Clegg l'équité. Mais le leader libéral-démocrate a surtout su se poser en alternative crédible à ses deux partenaires et, ce faisant, a suscité l'inquiétude de ses rivaux. "Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve que plus ils s'attaquent l'un l'autre, plus ils se ressemblent" a-t-il lancé aux téléspectateurs. Le lendemain du débat, "Je suis d'accord avec Nick" était devenue la phrase de la campagne, cinq mots prononcés pas moins de sept fois par Gordon Brown durant le débat.

L'organisation de ces débats télévisés entre les principaux leaders politiques a contribué fort logiquement à personnaliser le scrutin. La personnalité des candidats au poste de Premier ministre sera donc primordiale lors du vote du 6 mai prochain.

Le deuxième débat s'est tenu le 22 avril sur Sky News et a porté sur les affaires internationales. Nick Clegg, de loin le plus pro-européen des trois hommes, a défendu son engagement en faveur de l'Europe, expliquant que le Royaume-Uni avait besoin de ses partenaires de l'Union européenne (UE) et que seule l'union, et donc l'Europe, pouvait permettre d'être suffisamment forts pour régler des problèmes tels que le terrorisme, les questions environnementales, etc. Il a également promis le rapatriement des soldats britanniques stationnés en Afghanistan durant la prochaine législature, ce à quoi s'opposent ses deux rivaux. Gordon Brown, qui a mis en avant son expérience, a affirmé son engagement pro-européen : "3 millions d'emplois britanniques dépendent de l'Europe, notre pays fait la moitié de son commerce avec le continent et 750 000 entreprises travaillent pour l'Europe" a-t-il indiqué, accusant David Cameron de "vouloir un Royaume-Uni étriqué". "Je veux être dans l'Europe mais je ne veux pas être dirigé par l'Europe" a indiqué le leader conservateur. A l'issue du débat, plus d'un tiers des téléspectateurs (36%) pensaient que David Cameron avait remporté la joute oratoire, 32% désignaient Nick Clegg et 29% Gordon Brown selon un sondage réalisé par l'institut YouGov.

Le troisième débat se déroule le 29 avril sur les questions économiques sur la BBC.

La prestation de Nick Clegg lors des deux premiers débats télévisés a semé le doute chez les Conservateurs et, en partie, réjoui les Travaillistes. La montée des Libéraux-Démocrates s'inscrit dans un mouvement historique qui voit les Britanniques se détourner des deux principaux partis depuis 60 ans. En 1951, 98% des électeurs votaient pour le Parti travailliste ou le Parti conservateur. En 2005, ce chiffre s'était réduit à 59% (il n'était que de 40% lors des dernières élections locales du 5 juin 2009). Les "petits" partis gagnent donc régulièrement du terrain.

Les Conservateurs qui voient se profiler la possibilité d'une victoire sans majorité absolue se montrent très inquiets. Il faut savoir que les Travaillistes ont traditionnellement besoin de moins de suffrages pour remporter leurs sièges grâce à un découpage électoral qui leur est très favorable et à un électorat concentré dans certaines régions, notamment le Nord du pays, quand les électeurs conservateurs sont dispersés à travers le pays. En outre, dans l'Angleterre du Sud, les Libéraux-Démocrates sont souvent les premiers adversaires des Conservateurs quand les bastions travaillistes du Nord sont mieux protégés contre une éventuelle victoire de ce même parti. "Entre nous, il n'y a qu'une feuille de cigarette" a déclaré David Cameron parlant de sa relation avec Nick Clegg. Traditionnellement pourtant, les Libéraux-Démocrates sont beaucoup plus proches du Labour que des Tories.

De leur côté, les Travaillistes entrevoient, dans le cas d'un hung Parliament (Parlement suspendu, nom donné au Royaume-Uni à une assemblée sans majorité), la possibilité de faire alliance avec les Libéraux-Démocrates et donc de conserver le pouvoir. "S'ils n'ont pas réussi à faire ce qu'ils proposent depuis 13 ans, qui va croire qu'ils vont enfin le faire cette fois ?" s'interroge Nick Clegg qui a intérêt à se démarquer des Travaillistes durant cette campagne. L'homme refuse toujours de dire avec lequel des deux grands partis il serait prêt à s'allier et se laisse courtiser par chacune d'entre eux en les renvoyant dos à dos.

David Cameron répète qu'un vote en faveur des Libéraux-Démocrates reviendrait à continuer avec Gordon Brown au pouvoir durant les 5 prochaines années. "Un Parlement sans majorité absolue sera synonyme d'instabilité, d'incertitude, potentiellement de taux d'intérêt plus élevés et d'une perte de crédit du Royaume-Uni" a-t-il déclaré au Times. Kenneth Clarke, ancien ministre des Finances (1993-1997) de John Major et ministre du Commerce dans le shadow cabinet (cabinet fantôme), brandit la menace du Fonds monétaire international (FMI). "Le marché obligataire n'attendra pas, la livre sterling chutera si les Britanniques n'élisent pas un gouvernement avec une majorité suffisante pour faire son travail et que les marchés estiment que nous ne pouvons pas nous attaquer à nos problèmes de dette et de déficit public, le FMI devra s'en charger à notre place" a-t-il indiqué. Des propos que le Chancelier de l'échiquier (ministre des Finances au Royaume-Uni) Alistair Darling a qualifié de "tactique désespérée" et Vincent Cable, porte-parole pour les affaires économiques des Libéraux-Démocrates, "d'alarmisme de la pire espèce".

"Les électeurs veulent davantage de choix et le fait que deux leaders essaient de se référer à un passé confortable ne changera rien. J'espère que les gens ne vont pas se laisser effrayer et continueront à faire confiance à leur instinct en se comportant différemment cette fois-ci" a déclaré Nick Clegg, ajoutant "Ne laissez personne vous dire que le seul choix possible est celui des vieux partis".

"Avant, voter pour le changement, c'était voter pour David Cameron. Depuis jeudi dernier (1er débat télévisé), ce n'est plus le cas. Les Libéraux-Démocrates bénéficient de la dépolitisation installée par les partis dominants qui ont fini par se ressembler, entre le conservatisme compassionnel de David Cameron et le thatchérisme à visage humain de Tony Blair" indique Jacques Reland, directeur de recherches au Global Policy Institute de Londres. "L'élection d'un gouvernement minoritaire mènera à terme à une réforme profonde du système électoral avec un tournant vers un système proportionnel" anticipe Tony Travers, politologue à la London School of Economics.

Le Parti conservateur a choisi la centrale électrique désaffectée de Battersea située au Sud de Londres pour présenter son programme électoral de 130 pages qui constitue "une invitation à rejoindre le gouvernement du Royaume-Uni". "Si vous votez conservateur le 6 mai prochain, vous ne voterez pas seulement pour changer le système dans son ensemble" prévient David Cameron qui promet de redonner le pouvoir au peuple.

Le programme se veut une synthèse du modernisme et de la tradition. Il ébauche les contours de ce que les Tories appellent la "grande société", une société dans laquelle l'Etat concède une grande partie de ses pouvoirs aux citoyens et où le peuple prend part aux décisions. Le programme conservateur prévoit ainsi l'organisation de référendums sur des questions locales dès que 5% des habitants d'une municipalité en font la demande, une réduction de 10% du nombre des membres de la Chambre des Communes, un droit de rappel des députés défaillants (identique à celui existant en Californie), le droit des parents à "sauver" des écoles et la création de coopératives dans le secteur public. Cette dernière idée vient de John Spedan Lewis qui, après 1929, avait distribué les actions et les profits de son entreprise à ses salariés (69 000 salariés se partagent les bénéfices actuellement). David Cameron avait annoncé en février que les services administratifs (à l'exception de l'armée, la police ou la justice) pourront, si leurs équipes en décident ainsi, quitter le service public et s'organiser en coopératives ou en entreprises à but non lucratif pour servir le contribuable. Ce système permettrait de réaliser des économies tout en améliorant l'efficacité du service rendu (dans les crèches, les écoles, etc). Les travailleurs des coopératives seront appelés à organiser leur travail et à décider de leurs rémunérations comme bon leur semblera. "Le pays a besoin d'une grande société et non d'une grande administration. Nous vous donnerons la chance d'être votre propre patron et d'offrir à vos concitoyens un meilleur service" a déclaré le 15 février le leader conservateur.

Les Conservateurs se sont engagés à adopter, en cas de victoire, un budget d'urgence et à faire d'importantes coupes budgétaires dès la première année de leur arrivée au pouvoir afin de réduire le déficit public qui, pour 2009/2010, s'élève à 152,84 milliards £, un record depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Ils souhaitent aller plus vite et plus en profondeur que les Travaillistes dans la réduction des dépenses publiques et ont promis de réaliser 6 milliards £ (6,8 milliards €) supplémentaires d'économies par rapport au programme du Labour. Les Tories prévoient d'éliminer la part structurelle du déficit public en 5 ans. Ils devraient geler le salaire des fonctionnaires en 2011 et augmenter l'âge de la retraite.

En revanche, ils se sont engagés à ce que les dépenses du Service national de santé (National Health Service, NHS) augmentent plus vite que l'inflation et ont promis d'annuler l'augmentation de 1% de la taxe de contribution sociale promise par le gouvernement de Gordon Brown. Ils souhaitent également réduire les impôts des couples mariés pour promouvoir la famille, relever le seuil à partir duquel les Britanniques sont soumis à l'impôt sur les successions et baisser l'impôt sur les entreprises de 25% à 30%. David Cameron a indiqué vouloir revenir sur la moitié de la hausse des charges sociales prévue par Gordon Brown.

Le Premier ministre se présente comme le défenseur des classes moyennes. Le Labour a choisi pour slogan "un avenir juste pour tous". Le Parti travailliste a présenté son programme le 12 avril dernier à Birmingham. Celui-ci prévoit – au moins jusqu'à 2015 – une augmentation proportionnelle à la hausse des revenus du salaire minimum (introduit en 1999 et actuellement de 5,80 £/heure) ainsi qu'une hausse des salaires des fonctionnaires (celle-ci a été plafonnée à 1% pour 2011/2012 et 2012/2013). Il ne prévoit pas d'augmentation de l'impôt sur le revenu mais n'exclut pas une hausse de la TVA. Le Parti travailliste, qui accuse les Conservateurs de mettre la reprise en danger en voulant réduire trop vite et de façon trop importante les dépenses publiques, prévoit pourtant d'éliminer la moitié du déficit public en 4 ans. "Si les Tories avaient été en mesure de réduire les dépenses l'automne dernier comme ils auraient aimé le faire, nous serions toujours en récession, pas dans la reprise à laquelle nous sommes parvenus" a déclaré Gordon Brown qui a ajouté : "S'ils le font en juin dans le budget d'urgence qu'ils proposent, le risque de récession planera à nouveau sur l'économie et il sera difficile de restaurer la confiance". Les Travaillistes promettent la gratuité des soins pour les personnes en situation de grande nécessité, une augmentation de 2,5% des pensions de retraites et de 1,5% de l'allocation enfant. Trois services publics figurent au cœur de la campagne électorale du Labour : l'éducation, la santé et la sécurité.

Les Travaillistes souhaitent également transformer la Chambre des Lords en une assemblée élue et réformer le système électoral en adoptant un nouveau mode de scrutin aux élections générales, l'alternative vote qui permet aux électeurs de classer les candidats auxquels ils souhaitent accorder leurs suffrages par ordre de préférence. Ce projet devrait être soumis à référendum en octobre 2011. "Les Travaillistes et les Libéraux-Démocrates ont les mêmes idées et les mêmes volontés sur une refonte du système politique, ce qui n'est pas le cas de la droite" répète Gordon Brown.

Le programme des Libéraux-Démocrates compte 110 pages et met en avant 4 points principaux : la réduction des déficits publics, la réforme du système éducatif, une réforme constitutionnelle pour éviter la répétition du scandale des notes de frais du Parlement (près de 400 élus ont détourné le système d'indemnisation des frais professionnels des parlementaires pour se faire rembourser leurs dépenses personnelles) et la refonte de la fiscalité des ménages. Le parti veut simplifier le système des impôts, arguant que certains contribuables profitent de la complexité du système et promet une exonération d'impôt pour tous les revenus inférieurs à 10 000 £ (11 300 €) par an. Les Libéraux-Démocrates pensent pouvoir réaliser 15 milliards £ d'économies en abandonnant les sous marins nucléaires Trident qui font partie de la force de dissuasion britannique. Pour réduire le déficit public, ils souhaitent limiter les hausses de salaires de la fonction publique et introduire une taxe sur les banques. "Nous créerons un système bancaire totalement différent, nous démantèlerons les banques de haut en bas" affirme Nick Clegg.

De nombreuses personnalités se sont engagées dans cette campagne électorale à suspense. L'acteur Michael Caine, ancien conservateur séduit par le blairisme en 1997, est revenu à son parti d'origine et soutient David Cameron, tout comme Billy Roach, héros de la série Coronation Street, le chanteur Phil Collins ou l'acteur Billy Murray. Le Labour bénéficie du soutien de la mannequin Naomi Campbell, de la chanteuse Lily Allen, de l'acteur Patrick Stewart, du manager du club de football de Manchester United Alex Ferguson, de la chanteuse Geri Halliwell, du chanteur Peter Gabriel et l'auteur de la série des Harry Potter, JK Rowling, qui affirme "les familles pauvres et vulnérables seront mieux traitées par les Travaillistes que par les Tories de David Cameron". Enfin, Daniel Radcliffe, l'interprète de Harry Potter au cinéma, et l'acteur Colin Firth se sont engagés aux côtés des Libéraux-Démocrates.

Le Parti travailliste a perdu pour cette campagne électorale le soutien du journal The Sun qui s'est rangé derrières les Conservateurs. "Après 13 longues années au pouvoir, le gouvernement s'est perdu. Désormais il a aussi perdu le Sun" pouvait-on lire en janvier dans le quotidien. L'hebdomadaire News of the World a annoncé le 27 mars dernier qu'il soutenait désormais le Parti conservateur. Le journal a déclaré qu'il modifiait sa ligne éditoriale parce que "le pays avait un criant besoin de changement".

Enfin, l'ancien Premier ministre (1997-2007) Tony Blair a apporté son soutien à Gordon Brown en intervenant le 30 mars dans son ancienne circonscription de Trimdon (Nord-Est). De nombreux analystes politiques se demandent cependant si l'appui de l'ancien Premier ministre, qui suscite de forts antagonismes, en particulier en raison de la guerre en Irak, constitue réellement un atout.

Les enquêtes d'opinion sont formelles : alors que tout le monde s'attendait à ce que le scrutin législatif oppose les Travaillistes aux Conservateurs, la partie se joue désormais à trois. Le dernier sondage réalisé par l'institut YouGov et publié par le Sunday Times crédite les Tories de 35% des suffrages pour 28% aux Libéraux-Démocrates qui devancent les Travaillistes (27%). Une autre enquête d'opinion réalisée par Com Res et publiée par le quotidien The Independent place les Conservateurs en tête avec 34% des voix pour 29% aux Libéraux-Démocrates et 28% aux Travaillistes. Selon l'institut Ipsos Mori, le parti de Nick Clegg figurerait toujours en 3e position avec 23% des suffrages derrière le parti de David Cameron (36%) et celui du Premier ministre (30%).

A une semaine du scrutin, la question est la suivante : les Travaillistes parviendront-ils à se maintenir au pouvoir en faisant alliance avec les Libéraux-Démocrates ou bien la perspective d'un Parlement sans majorité absolue et dans lequel les Libéraux-Démocrates joueraient un rôle charnière va-t-elle finalement effrayer les électeurs et les conduire à voter largement en faveur des Conservateurs?

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