Dans une tribune pour la Fondation à l'occasion de la Journée de l'Europe, la Présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, souligne que l'Europe a montré au monde une détermination, une solidarité et une unité sans précédent contre la guerre en Ukraine, et appelle les dirigeants européens à faire preuve d'audace pour répondre aux défis et aux attentes des citoyens.

Dans son livre, Jean-Dominique Giuliani s'adresse sans complexes à ses concitoyens qui doivent refuser les mensonges sur l'Union européenne tout en contribuant sans relâche à l'améliorer. Cet ouvrage, publié aux éditions Marie B, est disponible en format papier sur le site de la Fondation et dans les librairies. Commandez-le

Afin de répondre aux conséquences économiques et sociales de la pandémie de Covid-19, l'Union européenne a mis en place un fonds de relance de 672,5 milliards €, baptisé facilité pour la reprise et la résilience, destiné aux États membres sous forme de subventions et de prêts. 24 plans ont jusqu'à présent été approuvés par le Conseil, dont ceux de la Bulgarie et de la Suède, le 3 mai. 21 pays ont reçu le préfinancement prévu, et 4 pays ont reçu une première tranche après avoir rempli une série d'objectifs. La Commission n'a pour l'instant pas encore approuvé les plans hongrois et polonais en raison des atteintes à l'État de droit. La Fondation vous propose une carte interactive des plans pays par pays, pour en connaître les montants, les calendriers et les priorités.

La plupart des mesures sanitaires mises en place pendant l'hiver ont été levées dans l'Union européenne. Depuis le 1er mai, l'entrée en Bulgarie n'est plus conditionnée à la présentation d'aucun document, alors que l'Allemagne a prolongé les restrictions d'entrée actuelles jusqu'à fin mai. En République tchèque, le port du masque n'est plus obligatoire dans les lieux publics depuis le 5 mai. Le Parlement européen et le Conseil doivent adopter prochainement la prolongation du certificat Covid numérique pour un an, jusqu'en juin 2023. Pour connaître la situation dans les États membres, la Fondation vous propose une carte complète des mesures en place. Une ressource indispensable, régulièrement actualisée.

L'Institut d'études stratégiques de l'Université nationale du service public et la Fondation Otto de Habsbourg organisent à Budapest le 10 mai une conférence avec Jean-Dominique Giuliani sur l'importance du renforcement de l'Union européenne dans le contexte géopolitique actuel.

La Fondation organise, le 12 mai, un débat en ligne sur l'importance du multilinguisme dans l'Union européenne. Cette visioconférence se tiendra dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l'Union européenne.

La Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a présenté le 4 mai les grandes lignes du sixième train de sanctions de l'Union européenne à l'égard de la Russie. Actuellement discutées par les ambassadeurs des États membres, les mesures incluent l'arrêt progressif des importations de pétrole en provenance de Russie, et d'interdiction dans l'Union de trois radiodiffuseurs russes considérés comme des "organes de propagande". La Commission propose également l'exclusion de 3 banques russes du système SWIFT dont la Sberbank, première banque de Russie, et l'ajout de nouvelles personnalités, dont Kirill, patriarche de l'Eglise de Russie, à la liste des personnes sanctionnées.

Lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, le 3 mai le Président français Emmanuel Macron a exprimé son inquiétude concernant la situation dans le Donbass et a appelé la Russie à collaborer avec les acteurs humanitaires. Il a réitéré sa demande de cessez-le-feu et a annoncé rester disponible pour poursuivre des discussions qui permettraient la paix.

Le GRETA, organe du Conseil de l'Europe chargé de la lutte contre la traite des êtres humains, a publié le 4 mai des conseils pour protéger les réfugiés ukrainiens. Il recommande l'enregistrement de tous les réfugiés aux frontières, la présence d'agents qualifiés et de bénévoles approuvés. Il recommande également le renforcement des lignes d'assistance téléphonique et la surveillance des secteurs à risque en matière de traite des êtres humains.

La majorité des Européens estiment que depuis l'invasion russe en Ukraine, l'Union européenne a fait preuve de solidarité (79% des répondants) dans sa réaction, selon une enquête Eurobaromètre Flash publiée le 3 mai. Les citoyens approuvent le soutien humanitaire apporté à l'Ukraine (93%), sont favorables à l'accueil dans l'Union des personnes fuyant la guerre (88%) et approuvent le soutien financier de l'Union (80%). Ils approuvent les sanctions économiques contre la Russie (80%) et soutiennent les efforts menés pour réduire les dépendances aux énergies russes, tout en admettant que des mesures supplémentaires doivent être prises dans l'Union pour limiter les conséquences de la hausse des prix de l'énergie sur le pouvoir d'achat des citoyens.

Une conférence internationale des donateurs pour l'Ukraine organisée par la Pologne, la Suède, la Commission et le Conseil européen s'est tenue le 5 mai à Varsovie. Les participants ont promis environ 6,5 milliards $ d'aides supplémentaires aux Ukrainiens. La Commission a annoncé de nouvelles mesures de soutien d'un montant de 200 millions €; la Slovaquie, le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France et les Etats-Unis ont respectivement promis 541 000 €, 45 millions £, 265 millions €, 300 millions $ et 387 millions $.

A travers deux résolutions adoptées le 5 mai, les députés européens demandent le renforcement des sanctions contre le secteur maritime russe en refusant l'entrée des ports de l'Union aux navires ayant fait escale dans des ports russes. Ils demandent le retour des avions appartenant à des sociétés étrangères inscrites illégalement par la Russie au registre aéronautique national. Enfin, ils appellent à la création d'un mécanisme européen de gestion des crises, et à une augmentation significative du budget de la mobilité militaire de l'Union. Ils appellent les États membres à identifier et démanteler les réseaux de traite exploitant sexuellement les femmes réfugiées en provenance d'Ukraine. Alors que 90% des personnes fuyant l'Ukraine sont des femmes et des enfants, Ils invitent l'Union à envoyer des kits de contraceptifs et de santé reproductive en Ukraine et soulignent par ailleurs que des mécanismes de plainte devraient être instaurés dans les États membres.

La Grèce et la Bulgarie ont lancé le 3 mai la construction d'une plateforme flottante pour le gaz naturel liquéfié (GNL) au sud d'Alexandroupolis, en mer Méditerranée. Le terminal GNL devrait être opérationnel d'ici fin 2023 et pourrait transborder jusqu'à 5,5 milliards de m3 de gaz naturel par an. Le président du Conseil européen, Charles Michel, présent à la signature du contrat, a estimé que ce projet, financé à hauteur de 410 millions € par des fonds publics et privés, constitue une "étape importante pour l'énergie en Europe", car il contribue à réduire sa dépendance au gaz russe. Le 5 mai, la Pologne et la Lituanie ont inauguré le gazoduc GIPL, qui relie les deux pays. Ce projet, qui a coûté environ 500 millions €, en grande partie financés par l'Union, assurera 10% de la demande annuelle de gaz polonaise.

Le 5 mai, le Secrétaire général de l'ONU António Guterres a déclaré que l'évacuation des civils piégés dans l'aciérie Azovstal de Marioupol est un succès. Plus de 320 civils ont déjà été évacué, beaucoup ont besoin de soins médicaux et sont dans des états traumatiques. L'UNICEF a alerté sur l'impact de la guerre sur la santé mentale des enfants ukrainiens et demande que les efforts pour fournir aux enfants vulnérables un soutien spécialisé et psychosocial soient intensifiés. Le 6 mai, le Conseil de sécurité a adopté une déclaration qui soutient les efforts déployés par A. Guterres pour parvenir à une solution pacifique. Le 7 mai, le Programme alimentaire mondial a alerté sur la fermeture des ports de la région d'Odessa. Il demande à ce qu'ils soient rouverts pour éviter une crise alimentaire mondiale majeure.

Le Président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, a rencontré le 6 mai les ministres des Affaires étrangères des trois pays baltes. Le 8 mai, il a reçu le Premier ministre croate, Andrej Plenković, puis la Présidente du Bundestag, Bärbel Bas. Le renforcement des sanctions contre la Russie, l'aide militaire, humanitaire et financière à l'Ukraine et l'intégration du pays à l'Union européenne étaient les thèmes centraux de ces échanges. La coopération en matière d'énergie a aussi été discutée avec les représentants des pays baltes.

Les dirigeants des pays du G7, réunis en vidéoconférence le 8 mai, ont échangé avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et l'ont assuré de leur "profonde solidarité et soutien indéfectible à l'égard de l'Ukraine". Ils se sont engagés à réduire progressivement ou interdire l'importation de pétrole russe, interdire ou empêcher la fourniture de services clés dont dépend la Russie, renforcer les mesures contre les banques russes et lutter contre la propagande.

La Commission a proposé le 3 mai la création d'un espace européen des données de santé (EHDS) visant à parvenir à un marché unique des produits et services de santé numériques. Les citoyens de l'Union pourront contrôler, partager et utiliser gratuitement leurs données de santé dans leur pays et dans d'autres États membres. Tous les documents de santé devront respecter un format européen commun et devront être interopérables. Chaque État devra désigner des autorités de santé numérique. L'EHDS a également pour but de d'améliorer l'utilisation des données de santé à des fins de recherche, d'innovation et d'élaboration de politiques. L'accès aux données se fera via des organismes dédiés et reposera sur un cadre juridique strict garantissant l'anonymat.

La Commission a proposé le 3 mai une stratégie pour les 9 régions ultrapériphériques de l'Union européenne , à savoir la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, La Réunion et Saint-Martin (France), les Açores et Madère (Portugal) et les îles Canaries (Espagne). La proposition vise à améliorer les conditions de vie de leurs citoyens, soutenir la transition écologique et numérique, renforcer la coopération entre elles et renforcer leur participation aux programmes dédiés de l'Union. La stratégie lance une série d'appels à projets spécifiques destinés exclusivement à ces régions, pour aider la jeunesse locale, soutenir l'économie bleue, l'innovation, la recherche et la biodiversité.

La Commission et 20 fabricants européens d'électrolyseurs ont adopté une déclaration commune le 6 mai dans laquelle ils s'engagent à réduire la dépendance de l'Union européenne à l'égard du gaz russe et à améliorer l'approvisionnement en énergies durables. Les industries décupleront leurs capacités de fabrication d'électrolyseurs, appareils utilisés pour produire de l'hydrogène, d'ici 2025. La Commission mettra en place un cadre réglementaire favorable et à faciliter l'accès au financement pour la production d'hydrogène propre à grande échelle en Europe.

Les députés européens ont adopté le 3 mai un projet d'acte législatif prévoyant l'élection de 28 députés européens supplémentaires à l'échelle paneuropéenne. Le projet, que doit encore approuver à l'unanimité le Conseil, vise à lutter contre les inégalités entre les hommes et les femmes en instaurant des listes paritaires ou en imposant des quotas en fonction du genre. Il mentionne la possibilité pour les Européens d'élire directement le Président de la Commission grâce à un système de "candidats têtes de listes". Le Parlement suggère de faire du 9 mai, journée de l'Europe, le jour de scrutin commun pour les élections européennes.

Les députés européens ont adopté le 3 mai les recommandations finales de la commission spéciale sur l'intelligence artificielle à l'ère numérique. Ils estiment que l'Union européenne doit rattraper son retard si elle souhaite "agir en tant que référence mondiale sur ce sujet" et souligne que l'intelligence artificielle pourrait accroitre la productivité du capital, contribuer à l'innovation ou encore entrainer une croissance durable. Face aux questions d'ordre éthique et juridique que pourrait susciter l'Intelligence artificielle, le Parlement encourage l'Union à nouer un accord mondial sur des normes communes permettant de limiter les dérives.

Les députés europeéns ont approuvé le 4 mai un accord conclu en février avec le Conseil sur le renforcement du mandat d'Europol. L'agence pourra aider les autorités nationales à contrôler les investissements étrangers directs dans les affaires liées à la sécurité et mener des projets de recherche et d'innovation. Elle pourra aussi recevoir et traiter des données d'entreprises privées, sous la surveillance du Contrôleur européen des données. Elle créera également nouveau poste d'officier aux droits fondamentaux.

Dans une résolution adoptée le 4 mai, les députés européens reconnaissent que les propositions issues de la Conférence sur l'avenir de l'Europe nécessitent de réviser les traités à des fins de transparence, de simplicité et de responsabilité. Ils nvitent la commission des Affaires constitutionnelles à préparer des propositions. Ils appellent l'Union à renforcer son action dans les domaines de la santé, de l'énergie, de la migration et de la défense, et soulignent la nécessité d'octroyer le droit d'initiative législative au Parlement et de mettre fin à l'unanimité au Conseil.

Dans une résolution adoptée le 5 mai, les députés européens invitent le Conseil à "effectuer de réels progrès" pour protéger les valeurs européennes et à répondre aux manquements de la Hongrie et de la Pologne. Ils demandent à être tenus informés des évolutions et à ce que les auditions au Conseil dans le cadre de l'article 7 soient organisées de manière ouverte, structurée et régulière, et qu'elles s'accompagnent de recommandations avec des délais précis pour les États membres auditionnés. Les députés appellent le Conseil et la Commission à ne pas approuver les plans de relance de la Hongrie et de la Pologne.

L'Eurogroupe s'est réuni en vidéoconférence le 3 mai pour échanger sur la proposition de plan de travail relatif à l'achèvement de l'union bancaire. Le projet inclut notamment un cadre pour la gestion des banques en faillite au sein de l'Union européenne, une protection plus solide des déposants et un marché plus intégré pour les services bancaires.

Le Parlement et le Conseil ont adopté, le 4 mai, leurs positions respectives sur un projet de règlementation des subventions étrangères octroyées à des sociétés actives dans l'Union eurropéenne. Le projet prévoit l'obligation pour les entreprises, à partir d'un certain seuil, d'informer la Commission de potentielles subventions à caractère disruptif à travers un mécanisme d'alerte. Le champ d'application des nouvelles règles devrait s'élargir à un nombre plus important d'acquisitions, de fusions et de marchés publics. Le Parlement et le Conseil doivent désormais trouver un accord, notamment sur les seuils de notification à partir desquels les entreprises seront contraintes de tenir la Commission informée.

La Secrétaire générale du Conseil de l'Europe, Marija Pejcinovic Buric, a présenté le 4 mai son rapport annuel sur les activités de l'institution. Elle a réaffirmé la solidarité du Conseil de l'Europe avec l'Ukraine, a condamné l'agression russe et souligné que l'exclusion de la Russie du Conseil de l'Europe avait été inévitable. "Face aux violences terribles et aux changements cataclysmiques", M. Pejcinovic Buric a appelé les États membres à investir dans les droits de l'Homme, la démocratie et l'État de droit.

Dans son ouvrage "Macron, le disrupteur", la journaliste Isabelle Lasserre revient sur la politique étrangère d'un président qu'elle juge anti-système. De sa critique de l'OTAN à son opposition forte au président turc, la tentative d'Emmanuel Macron de renverser l'échiquier international est mise en avant dans ce livre paru aux éditions de l'Observatoire.

Le Centre Pompidou de Metz présente, jusqu'au 14 novembre, une rétrospective sur le "musée sentimental" d'Eva Aeppli. Les œuvres de son cercle proche et de ses successeurs, parmi lesquels Louise Bourgeois, Annette Messager ou Jean Tinguely, forment un dialogue avec les figures textiles créées par la sculptrice suisse, qui continue d'influencer la scène contemporaine.

La Fondation Casa de Mexico à Madrid présente jusqu'au 30 novembre une exposition sur Frida Kalho, son art et le contexte historique de son œuvre.

Le 4 mai, la Commission a retenu 5 projets pour déployer des "modèles de démonstration phares", dans le cadre du projet du Bauhaus européen. Une enveloppe de 25 millions € est prévue pour les 5 projets sélectionnés qui seront réalisés dans 11 États membres. Ces projets porteront notamment sur la rénovation des bâtiments, les arts, le patrimoine culturel, l'éducation ou encore les villes intelligentes.

Jusqu'au 11 septembre, le musée Benaki à Athènes propose l'exposition "John Craxton : Une âme grecque" qui célèbre le centenaire de l'artiste britannique autour de 90 de ses œuvres.

La Semaine du design roumain fête sa dixième édition à Bucarest du 13 au 22 mai, sur le thème "en avant ensemble" pour montrer le rôle de l'industrie dans la création d'un avenir durable et inclusif.

Jusqu'au 28 août, la Neue Nationalgalerie de Berlin propose une exposition de Barbara Kruger, qui offre une réflexion sur la violence des États totalitaires, les mécanismes des discriminations sociétales et les dangers d'une historiographie biaisée.

Du 13 au 21 mai, la ville de Bath accueille son festival international de musique annuel. Pendant huit jours les spectateurs pourront profiter d'une programmation vaste allant de la musique classique au jazz, en passant par les musiques du monde et électroniques.

Le 14 mai se tient la 18e édition de la Nuit européenne des musées. Créé à l'initiative du ministère français de la culture, l'évènement invite les musées européens à ouvrir leurs portes de la tombée de la nuit jusqu'à minuit pour expérimenter la culture autrement. De la France à l'Espagne en passant par l'Italie, la Bosnie-Herzégovine ou le Portugal, plus de 3 000 musées ouvrent leurs portes dans près de 30 pays du continent.

Du 13 mai au 18 juin, le Festival de Vienne rassemble des danseurs, des musiciens et des comédiens. Créé en 1951, il aborde chaque année des sujets d'actualité à travers des performances artistiques.

Jusqu'au 31 décembre, le musée d'histoire de Tallinn propose une rétrospective sur l'histoire de l'industrie du verre en Estonie. L'exposition détaille l'évolution des techniques de soufflage, de la première pièce de verre retrouvée en Estonie aux créations les plus récentes.

Les événements culturels en soutien à l'Ukraine se poursuivent en Europe. En France, un concert se déroule à Saint-Médard-d'Eyrans le 14 mai. Et à partir de 10 mai une exposition photographique "Portrait(s) d'une résistance. Ukraine 2004-2022" est proposée sur les grilles de l'Hôtel de Ville. En Allemagne, la ville de Munich propose le 15 mai un concert de la chorale ukrainienne locale "Pokrov" à l'église Saint Siméon, et une campagne caritative "Read for Peace" qui propose des discours et des lectures. En Pologne, à l'Hôtel Arche de Varsovie, un concert de musique polonaise des XIXe et XXe siècles est prévu le 20 mai. Au Royaume-Uni, le 15 mai, un spectacle de danse se tient au Sadler's Wells Theater, dont les bénéfices seront reversés au DEC Humanitarian Appeal. Bono et The Edge du groupe U2 ont donné un concert dans le métro de Kiev le 8 mai.