Le 15 mars, les Slovaques sont appelés aux urnes pour le 1er tour de l'élection présidentielle. 14 personnes sont candidates dont le Premier ministre Robert Fico (Direction-Démocratie sociale, SMER-SDY), La dernière enquête d'opinion réalisée par l'institut Median pour la radio télévision RTVS crédite Robert Fico de 38,8% des suffrages au 1er tour, suivi de Andrej Kiska 18,6%, Milan Knazko 12,9% Radoslav Prochazka 9,9%, Pavol Hrusovsky 5,7%, Helena Mezenska 5,6%, Gyula Bardos 2,6%, Viliam Fischer 2,1% et Jan Carnogursky 1,8%. Les 4 autres candidats (Milan Melnik, Jozef Behyl, Jozef Simko et Jan Jurista) recueilleraient moins de 1% des voix. Si aucun candidat ne recueille plus de 50% des suffrages le 15 mars, un 2e tour aura lieu le 29 mars. Le président est élu pour 5 ans. L'actuel président Ivan Gasparovic, ayant effectué déjà 2 mandats, ne peut pas se représenter.

Dans son nouveau rapport économique annuel, adopté en conseil des ministres le 12 février 2014, le gouvernement allemand indique tabler désormais sur une progression du Produit intérieur brut (PIB) de 1,8% en 2014, contre 1,7% annoncé l'automne dernier, et a indiqué pour la première fois une prévision de croissance pour 2015, de 2%. Un tel niveau de croissance marquerait une nette accélération après deux années plutôt faible, avec 0,4% en 2013 et 0,7% en 2012. Par ailleurs, selon l'Office fédéral des statistiques Destatis le 14 février, la croissance économique de l'Allemagne a été un peu plus dynamique que prévu au 4e trimestre 2013, s'inscrivant à 0,4% grâce à une hausse des exportations et des investissements. Pour l'ensemble de l'année 2013, la croissance du PIB de la première économie européenne est confirmée à 0,4%.

Suite aux révélations sur les programmes de surveillance sur internet, la Commission européenne a proposé le 12 février 2014 une réforme de la gestion et de l'exploitation d'internet. Dans sa communication, elle promeut une gouvernance plus transparente qui favorise la responsabilisation et l'intégration. Parmi les propositions, la Commission suggère de renforcer le forum mondial sur la gouvernance de l'internet, de mettre en place un observatoire mondial de la politique d'internet qui favorisera la transparence des politiques liées à l'internet et de procéder à un examen des conflits entre lois ou juridictions nationales.

Les députés de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen ont adopté le 11 février 2014 par 18 voix, contre 4 et 1 abstention, un rapport incitant les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union à respecter le vote des citoyens aux élections européennes concernant la nomination du président de la Commission. Par ailleurs, le rapport adopté encourage à ce que la Commission soit composée d'un nombre aussi élevé que possible de députés.

Les 28 ministres en charge des Affaires européennes ont évoqué le 11 février 2014 le Conseil européen des 20 et 21 mars prochains. Ils ne sont pas parvenus à une majorité qualifiée pour ou contre la proposition de la Commission européenne autorisant la mise sur le marché du maïs génétiquement modifié 1507 (OGM). Par ailleurs, les ministres ont analysé les résultats du vote suisse contre l'immigration et ont précisé que l'introduction de quotas à l'encontre des citoyens européens était contraire au principe de libre circulation consacré dans les accords bilatéraux entre l'Union européenne et la Suisse. Enfin, ils ont entériné la nomination de Mme Sabine Lautenschläger comme vice-présidente du conseil de surveillance de la Banque centrale européenne.

Le 12 février 2014, les Premiers ministres serbe et kosovar, Ivica Dačić et Hashim Thaçi ont rencontré la Haute représentante de l'Union européenne, Catherine Ashton dans le cadre de la normalisation des relations entre Belgrade et Pristina. Ils ont discuté des questions de justice relatives à l'accord conclu en avril 2013. Les discussions arrivent à leur terme et pourraient se clôturer lors de leur prochaine rencontre.

Le 12 février 2014, lors de la conférence célébrant le 20e anniversaire de l'Institut monétaire européen, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré que l'Union bancaire contribuerait à stabiliser l'intégration financière de la zone euro puisque les risques de fragmentation financière seraient diminués. Il a expliqué qu'une intégration financière était nécessaire pour avoir une union monétaire plus effective. L'Union bancaire va créer une intégration financière de meilleure qualité et le mécanisme de surveillance unique permettra d'atténuer ses effets déstabilisateurs.

La chancelière Angela Merkel a annoncé le 15 février 2014 que l'Allemagne voulait renforcer sa coopération avec la France dans le domaine de la défense, en particulier en Afrique, alors que se tient le 19 un conseil des ministres franco-allemand. "Je suis convenue avec le président français François Hollande que nous voulions profiter de ce conseil des ministres franco-allemand pour parler de nouveaux projets communs (...) notamment dans le domaine de la sécurité, en particulier en Afrique", a-t-elle souligné. "Plus de convergences sont possibles", notamment dans la coopération militaire au Mali et en Centrafrique, a ajouté la chancelière. L'armée allemande participe au Mali à une mission d'instruction de soldats maliens initiée par l'Union européenne. Berlin a décidé au début du mois d'augmenter son contingent au Mali de 180 à 250 militaires. La Bundeswehr va également fournir un Airbus médicalisé en Centrafrique.

Le 11 février 2014, le président chypriote Nicos Anastasiades et le représentant de la partie nord Dervis Eroglu ont affirmé, dans un communiqué commun, leur volonté de parvenir à un règlement "aussi vite que possible" pour une réunification de l'île. Ce communiqué résume le cadre des négociations pour une réunification rendue nécessaire par la perspective d'exploitation des richesses gazières de l'île et la situation difficile de l'économie chypriote. Ce règlement consistera en "une fédération bi-communautaire et bi-zonale", dans laquelle Chypre "sera une entité légale unifiée sur le plan international, avec une souveraineté unique". L'Union européenne a salué cette rencontre historique et s'est dite prête à soutenir, aux cotés des Nations unies, les objectifs clés qui devront aboutir à une solution définitive pour la réunification de l'île.

Le président français François Hollande s'est rendu du 10 au 13 février aux Etats-Unis pour une visite d'Etat au cours de laquelle il a rencontré le président américain Barack Obama. Au cours de leur conférence de presse, les deux présidents ont rappelé la forte amitié qui existait entre leurs pays et la bonne entente qui caractérisait la relation franco-américaine. Ils ont abordé des questions internationales et ont mis l'accent sur les négociations en cours entre l'Union européenne et les Etats-Unis pour la mise en place d'un accord de libre échange (Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP)). François Hollande s'est rendu à San Francisco où il a rencontré les entrepreneurs français de la Silicon Valley ainsi que les dirigeants des principales entreprises du numérique.

La Hongrie et la Chine ont annoncé le 14 février 2014 leur intention de renforcer leurs relations bilatérales dans les domaines de la finance, des télécommunications, des infrastructures. Cette communication intervient alors que la Hongrie et la Chine ont signé un accord le 13 février qui fait de la Hongrie la plaque tournante du tourisme chinois en Europe centrale et orientale.

Le 14 février 2014, le président du Conseil italien, Enrico Letta, a rencontré le président de la République italienne, Giorgio Napolitano, pour présenter sa démission. La décision de M. Letta a été la conséquence du vote du 13 février de la direction nationale de son parti, le Parti démocrate, réclamant un changement de gouvernement. Cette motion proposée par le chef du parti, Matteo Renzi, a été approuvée par 136 voix sur 150 votants. Le président italien a accepté la décision de M. Letta et a commencé les consultations avec les groupes politiques afin de nommer un nouveau gouvernement. Le 17 février 2014, M. Napolitano a rencontré le chef du Parti démocrate, M. Renzi, pour le charger de former un nouvel exécutif.

Le 12 février 2014, le Roi d'Espagne, Juan Carlos Ier, les présidents italien, Giorgio Napolitano, et portugais, Anibal Cavaco Silva, se sont rencontrés à Lisbonne lors du IXème symposium COTEC, un réseau d'entrepreneurs des trois pays dédié à la re-industrialisation. Dans une déclaration commune, ils ont plaidé pour une politique industrielle "plus ambitieuse et plus efficace". Ils soulignent l'importance de l'industrie comme facteur de croissance économique et de création d'emplois. Le commissaire européen, Antonio Tajani, a déclaré que l'économie et l'industrie devaient rester au centre de l'agenda politique européen, surtout à un moment où "des signes économiques positifs apparaissent de manière consistante à travers le continent, en particulier au Portugal, en Espagne et en Italie".

Le synode de l'Eglise anglicane réuni à Westminster du 10 au 12 février 2014 a voté le 11 février 2014 en faveur des amendements à son droit canon visant à accélérer les procédures à mettre en oeuvre pour permettre l'ordination de femmes évêques en son sein, par 304 voix, contre 33 et 45 abstentions. Les premières nominations pourraient intervenir dans le courant de l'année 2014.

Le 16 février 2014, une grande manifestation a eu lieu sur la place de l'Indépendance à Kiev. L'amnistie pour les manifestants ukrainiens est entrée en vigueur le 17 février, a annoncé le parquet général, après l'évacuation de la mairie de Kiev et d'autres bâtiments publics en province. Cette décision a été appréciée par la Haute représentante des Affaires étrangères pour l'UE, Catherine Ashton, qui a souligné, dans un communiqué, l'effort de trouver une solution à la crise politique. Le 14 février, Ioulia Timochenko a appelé à une union entre manifestants et opposition politique afin de pousser le président ukrainien, V. Ianoukovitch, à démissionner. Le 17 février 2014, les opposants ukrainiens V. Klytshko et A. Yatsenuyk ont rencontré à Berlin la chancelière allemande A. Merkel. V. Klytshko et A. Yatsenuyk ont demandé à l'Allemagne d'imposer des sanctions à l'entourage du président ukrainien Viktor Yanoukovitch. Selon eux, pour résoudre la crise politique, il est nécessaire de recevoir une aide financière, d'introduire un système de libéralisation des visas pour les ukrainiens et, enfin, d'offrir une perspective d'adhésion à l'Union européenne. Ces changements doivent s'accompagner d'une réforme des institutions de l'Etat avec un retour à la constitution de 2004.

A l'issue du Conseil nordique des 11 et 12 février 2014 à Reykjavik, les ministres des Affaires étrangères du Danemark, de la Finlande, de l'Islande, de la Norvège et de la Suède ont publié une déclaration commune dans laquelle ils s'engagent à renforcer leur coopération en matière de politique étrangère et de sécurité. Par ailleurs, ils ont débattu de la sortie de crise, du changement climatique, du développement durable, des enjeux de l'Arctique, des opérations menées par les organisations internationales et, enfin, de la sécurité des systèmes d'information. Ils ont souligné leur volonté de créer un espace international sécurisé.

Le Conseil fédéral suisse a décidé le 12 février 2014 un calendrier pour la mise en oeuvre de la réforme de l'immigration suite à la votation du 9 février. Le Conseil a chargé les Départements fédéraux de la police, des affaires étrangères, de l'économie, de la formation et de la recherche d'établir une proposition de réforme d'ici à la fin du mois de juin, afin de présenter un projet de loi pour la fin de l'année. Le Département des affaires étrangères est chargé de rester en contact avec les institutions de l'Union européenne et ses 28 Etats membres pour le suivi des négociations bilatérales.

La croissance a augmenté au 4e trimestre avec un PIB en hausse de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l'Union européenne, a confirmé le 14 février 2014 l'office européen des statistiques, Eurostat. Sur l'ensemble de l'année 2013, le PIB de la zone euro a diminué de 0,4% alors que celui de l'Union a crû de 0,1%.

Le tourisme a été l'un des points forts de l'économie européenne, et cette tendance positive se poursuivra en 2014. Comme le montre l'enquête Eurobaromètre publiée le 13 février 2014, la demande intérieure dans le secteur du tourisme a été un moteur de la croissance économique en 2013, puisqu'un plus grand nombre de personnes ont choisi de passer leurs vacances en dehors de leur pays, mais au sein de l'Union européenne. En 2013, 38% des Européens ont passé leurs congés dans un autre État membre, soit +5 points par rapport à 2012, 42% dans leur propre pays, -5 points par rapport à 2012. Les cinq premières destinations touristiques dans l'UE demeurent inchangées depuis 2012 : l'Espagne (15%), la France (11 %), l'Italie (10%), l'Allemagne (7%) et l'Autriche (6%). Par ailleurs, les touristes se sentent en sécurité et sont très satisfaits en Europe.

Le 13 février 2014, la Commission européenne a publié un rapport précisant que le secteur européen des applis pourrait représenter d'ici 2018 63 milliards d'euros et près de 4,8 millions d'emplois. L'étude précise que les créateurs européens d'applis de jeux sont à l'avant-garde ; que le marché croît et les emplois se multiplient; qu'il faut remédier à la pénurie de personnel qualifié et enfin qu'il faut davantage développer la 4G en Europe. La Fondation Robert Schuman a mis à jour son application pour smartphones et tablettes. Vous pouvez la télécharger et accéder gratuitement à toute l'actualité européenne.

Le Bucerius Kunst Forum à Hambourg présente jusqu'au 11 mai 2014 une exposition dédiée à l'oeuvre d'un des plus influents peintres du XXe siècle, Piet Mondrian (1872-1944). L'exposition relève pour la première fois toute l'importance de la couleur dans l'œuvre de l'artiste. Les 50 peintures exposées retracent le chemin parcouru, des oeuvres peintes aux couleurs dégradées des débuts de Mondrian, jusqu'aux carrés aux couleurs primaires d'après 1921. L'oeuvre de Mondrian n'était pas une révolution mais une évolution lente. Son but était de transcender la peinture et de la ramener à l'essentiel. Ses abstractions n'étaient pas un jeu mathématique avec des formes mais l'expression de sa recherche d'une nouvelle harmonie universelle. L'exposition réunit des tableaux de collections renommées de plusieurs musées européens.