La Fondation Robert Schuman est reconnue comme le Centre français de recherches de référence sur l'Europe. Présente à Bruxelles, où elle figure parmi les premiers laboratoires d'idées, elle travaille en réseau avec de nombreux experts et partenaires internationaux. Elle analyse les politiques européennes et met à la disposition des décideurs et du public, ses propositions. Vous en avez certainement pris connaissance dans notre Lettre électronique hebdomadaire diffusée en 5 langues à plus de 200 000 abonnés, ce qui en fait la 1ère en Europe, dans nos publications comme le "Rapport Schuman sur l'état de l'UE" lors de nos conférences ou de nos interventions dans les médias. Nous avons besoin de votre aide pour poursuivre notre tâche. Vous avez la possibilité de nous aider par un don, dont vous pourrez déduire 66% dans votre prochaine déclaration fiscale, à condition qu'il soit effectué avant le 31 décembre 2013. Votre soutien nous sera très précieux et nous vous en remercions par avance.

La nouvelle application "Fondation Robert Schuman" est disponible sur l'Apple store et Google play. Elle remplace l'application existante Euscope, pour ceux qui la connaissent. Où que vous soyez, suivez l'actualité européenne en temps réel. Retrouvez également nos dernières publications, évènements, papiers d'opinions. Abonnez-vous, c'est gratuit.

Le 19 novembre 2013, le conseil d'administration du fonds de soutien de la zone euro (FESF) a annoncé le déboursement d'une tranche d'aide de 3,7 milliards d'euros pour le Portugal, dans le cadre du plan de sauvetage international accordé au pays en mai 2011. Cette décision fait suite à un avis positif de la troïka rassemblant les créanciers du pays (Commission-FMI-BCE). "Après plusieurs années d'efforts (...), le Portugal a désormais atteint la phase décisive vers la reconquête de l'accès aux marchés", a estimé Klaus Regling, directeur général du FESF. Après le déboursement de cette tranche, il restera encore à la zone euro 1,2 milliard d'euros à verser au Portugal avant la fin du programme d'aide prévue en juin 2014.

Le 21 novembre 2013, le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras, a présenté le projet de budget pour 2014 au parlement qui prévoit une sortie de la récession en 2014 avec une hausse du PIB de 0,6%. Le ministre adjoint des Finances, Christos Staïkouras, a également confirmé que la Grèce tablait en 2014 sur un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) à 1,6%, d'environ 3 milliards d'euros.

Les 17 ministres des finances de la zone euro se sont réunis le 22 novembre 2013 à Bruxelles. Ils relèvent que des signes positifs pour une meilleure économie sont plus visibles et que la coordination des politiques fiscales accéléra le processus. Ils ont discuté des recommandations de la Commission concernant les budgets des 17 Etats de la zone euro qu'ils saluent et qu'ils essayeront de mettre en œuvre. Ils rappellent le besoin de continuer les réformes structurelles et notamment d'assurer la soutenabilité des dépenses publiques et le maintien de l'effort. Des encouragements ont été apportés en ce sens à Malte, l'Italie, l'Espagne et la Finlande. Ils ont noté que certains pays ne disposaient pas de marge pour dévier de leur engagement tels que la Slovénie, les Pays-Bas ou la France qui sont encouragés à appliquer leurs prévisions budgétaires de façon rigoureuse.

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse le 22 novembre 2013 les prévisions de croissance économique de la Pologne, à 1,3% cette année et à 2,7% en 2014. "Une reprise est en cours et devrait se poursuivre en 2014, tirée par la demande intérieure. Toutefois, on prévoit qu'elle sera progressive, compte tenu de la faiblesse du marché du travail et d'une expansion modérée du crédit". Dans ses prévisions précédentes, le FMI tablait sur une croissance de 1,25% cette année et de 2,25% l'an prochain.

Le 21 novembre 2013, la Commission européenne a proposé de lancer une politique d'information et de promotion des produits agricoles plus ambitieuse et mieux ciblée. Cette proposition vise à renforcer la compétitivité du secteur agricole européen en développant et ouvrant de nouveaux marchés européens, mais également mondiaux. La Commission propose de sensibiliser les consommateurs à la qualité ; d'augmenter les aides destinées aux actions d'information et de promotion ; de mettre en place une stratégie européenne de promotion ; de simplifier les procédures administratives ; ou encore d'avoir une gestion facilitée, via un guichet unique à la Commission, des programmes élaborés conjointement par la Commission et les Etats membres.

La Commission européenne a adopté le 25 novembre 2013 une communication qui souligne la responsabilité partagée des États membres et des institutions communautaires à propos des droits des citoyens européens à vivre et à travailler dans un autre Etat membre. Afin de soutenir les efforts des États membres, le document de la Commission définit cinq actions destinées à renforcer le droit à la libre circulation, tout en aidant les États à tirer parti des avantages qui en découlent. Le document précise les droits des citoyens de l'UE à la liberté de circulation et à l'accès aux prestations sociales et il aborde les préoccupations exprimées par certains États en ce qui concerne les défis que les flux migratoires peuvent représenter pour les autorités locales.

Le 20 novembre 2013, Malala Yousafzai, jeune militante pakistanaise de 16 ans oeuvrant pour le droit à l'éducation des filles, a reçu le Prix Sakharov 2013. Lors de son discours, Malala Yousafzai a déclaré qu'"il y [avait] la pauvreté, l'absence de liberté, la peur et le terrorisme, mais [qu']il y [avait] aussi de l'espoir car nous sommes tous unis pour aider ces enfants, pour parler pour eux, pour agir". Elle a invité les Etats à mesurer la force d'un pays non pas en fonction de son armée, mais par rapport au nombre de citoyens instruits.

Le 20 novembre 2013, les députés européens ont adopté par 603 voix, 29 contre et 59 abstentions, de nouvelles règles non législatives pour développer le système européen de navigation par satellite sous contrôle civil. Le service Galiléo et le service européen de navigation par recouvrement géostationnaire (EGNOS) offriront aux citoyens une alternative européenne aux systèmes américain GPS et russe Glonass et devraient améliorer la sécurité, l'efficacité et la fiabilité dans les secteurs aéronautique, maritime et agricole. Par ailleurs, ces deux services devraient représenter un potentiel pour l'industrie et créer des emplois.

Le 20 novembre 2013, les députés européens ont adopté par 459 voix, contre 148 et 81 abstentions la directive imposant que les sociétés cotées en bourse dans l'Union européenne soient contraintes d'appliquer des procédures de sélection transparentes afin que, d'ici 2020, au moins 40% de leurs administrateurs non exécutifs soient des femmes. Ils ont proposé que des sanctions soient appliquées si les entreprises n'introduisent pas de telles procédures. Il faut noter que ces règles de recrutement ne s'appliquent pas pour les sociétés qui emploient moins de 250 personnes. Les Etats membres doivent adopter cette directive afin qu'elle entre en vigueur.

Le 20 novembre 2013, les députés européens ont adopté cinq projets législatifs (projet de règlement sur les paiements directs, sur le développement rural, sur l'organisation commune des marchés, sur le financement, la gestion et la surveillance, et sur les règles transitoires pour 2014) qui réforment la politique agricole commune (PAC). Ils ont voté en faveur d'une PAC plus verte et plus équitable qui mettra l'accent sur la protection de l'environnement, garantira une distribution plus équitable des fonds européens et aidera les agriculteurs à mieux relever les défis du marché. Sur la période, 2014-2020, 373,2 milliards d'euros seront alloués à la politique agricole, qui reste le plus gros poste du budget européen.

Les 18 et 19 novembre 2013, les 28 ministres des Affaires étrangères ont pris acte des travaux préparatoires du Conseil européen de décembre ainsi que du Sommet du Partenariat oriental qui se tiendra à Vilnius les 28 et 29 novembre 2013. Par ailleurs, ils ont réitéré leur soutien au processus de transition en Tunisie et se sont préoccupés de la situation en Syrie et en Libye. Rejoints par les ministres de la défense, ils ont débattu de la politique de sécurité et de défense commune en prévision du Conseil européen des 19-20 décembre. Parallèlement, plusieurs pays européens parmi lesquels l'Allemagne, la France, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas et la Pologne se sont engagés à lancer des programmes communs sur les drones, ambitionnant de produire, à l'échelle européenne, la prochaine génération d'avions sans pilote, pour 2020.

Les 28 ministres des Affaires européennes ont approuvé, le 19 novembre 2013, l'accord conclu avec le Parlement européen sur le budget 2014 ainsi que sur le budget rectificatif n°9 qui indemnise quatre pays de l'Union pour des inondations et la sécheresse. Par ailleurs, les ministres ont examiné la feuille de route relative au Semestre européen 2014 et l'examen annuel de la croissance 2014, donnant le coup d'envoi du quatrième semestre européen de coordination des politiques économiques de l'Union. Enfin, ils ont pris note des travaux préparatoires du Conseil européen qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le 21 novembre 2013, à l'occasion du seizième sommet entre l'Union européenne et la Chine, les dirigeants européens et chinois se sont engagés à renforcer leur partenariat stratégique afin de consolider la paix, la prospérité et un développement durable. Ils ont lancé les négociations pour un accord d'investissement couvrant à la fois la protection des investissements et l'accès au marché. Par ailleurs, ils ont rappelé leur volonté de lancer un dialogue bilatéral sur l'Etat de droit.

Le 25 novembre 2013, les 28 ministres en charge de l'Education ont discuté des nouvelles sources de formation numérique au niveau européen. Afin de garantir la compétitivité des établissements de l'enseignement supérieur européen dans cette course numérique, les ministres ont souligné le besoin de coordonner les actions et les partenariats stratégiques entre les universités européennes, en utilisant notamment le nouveau programme "Erasmus+". Ils ont également souligné l'importance d'encourager les diplômes internationaux bidirectionnels et la mobilité des crédits d'enseignement pour les étudiants. Dans la partie du Conseil consacrée à la Jeunesse, les ministres ont adopté des conclusions pour améliorer l'inclusion sociale des jeunes qui ne travaillent pas, ne suivent pas d'études, ni de formation. Quelques initiatives politiques, englobant la prévention, l'éducation, l'emploi, et se concentrant sur le passage du système scolaire au marché du travail, ont ainsi été présentées.

Le gouvernement allemand a publié le 20 novembre 2013 son rapport annuel qui dresse un bilan de la réunification. Près de 25 ans après la fin de la RDA, les traces de la division de l'Allemagne sont, certes, toujours visibles mais l'ex-Allemagne de l'Est a aussi accompli de nets progrès. Le journal relève par exemple que l'écart entre les salaires se réduit, que le taux de natalité remonte et que de moins en moins de jeunes quittent l'Est pour s'installer à l'Ouest.

Le 21 novembre 2013, la chancelière allemande Angela Merkel a défendu, lors d'un forum économique du quotidien allemand "Süddeutsche Zeitung", l'excédent commercial de son pays, disant que l'Europe devrait se concentrer sur la compétitivité d'autres régions. "Il serait absurde que les entreprises allemandes réduisent leur production", a déclaré Mme Merkel. "La compétitivité de l'Allemagne ne peut pas être réduite", a- t-elle affirmé. S'exprimant devant quelque 300 leaders et responsables de l'industrie, y compris le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, la chancelière a déclaré que l'Allemagne s'était "remise remarquablement vite, grâce à son succès en matière d'exportation". Dans son allocution, Mme Merkel a également déclaré que l'Allemagne était prête à faire avancer la formation d'une union bancaire en Europe.

Le 21 novembre 2013, le Conseil des ministres italien a discuté d'un plan de privatisation des entreprises publiques qui vise à réduire la dette publique du pays et concerne huit entreprises italiennes. Le gouvernement prévoit d'obtenir environ 12 milliards d'euros de cette opération. Parmi les huit entreprises, figure le géant du gaz et du pétrole italien "ENI" dont le gouvernement prévoit de céder 3%, soit 2 milliards d'euros, tout en conservant au moins 30% de la société ; Fincantieri (chantiers navals); Grandi stazioni (réseau ferroviaire) ; STMicroelectronics (semi-conducteurs) ; Enav (contrôle aérien) ; Sace (assurances) et Tag (métallurgie).

Le 21 novembre 2013, l'Organisation de coopération et de développement économiques a publié son "Panorama de la santé 2013". Dans cette étude, l'OCDE présente les principaux indicateurs de la santé et des systèmes de santé des 34 pays membres. L'organisation pointe la baisse des dépenses de santé dans la quasi-totalité des pays membres, baisse due aux coupes budgétaires rendues nécessaires par la crise. En revanche, le rapport souligne que la crise a eu des effets plus positifs sur les indicateurs de santé. L'espérance de vie a, par exemple, dépassé les 80 ans dans l'ensemble des pays membres de l'OCDE. De même, la mortalité infantile a chuté, le nombre de médecins a augmenté, la qualité des soins intensifs et primaires s'est améliorée, etc. D'autres indicateurs restent plus nuancés. Ainsi, l'OCDE invite les pays à privilégier des dépenses de santé "abordables et viables".

Le musée Martin Gropius Bau à Berlin présente jusqu'au 9 mars 2014 une rétrospective des photographies de Barbara Klemm. Le travail de la photojournaliste, qui a travaillé pendant plus de 40 ans pour le quotidien allemand "Frankfurter Allgemeiner Zeitung", représente un véritable témoignage de l'histoire récente de l'Allemagne et de ses personnalités.

Les catacombes de Priscille à Rome ont rouvert le 19 novembre 2013 après cinq années de restauration. Grâce à une restauration au laser, des fresques religieuses, toutes noircies par le temps, ont été sorties de l'oubli au cœur de ces catacombes. De plus, la réouverture des catacombes est aussi l'occasion de faire coïncider histoire et technologie. Grâce à un accord entre la Commission pontificale d'archéologie sacrée et Google, il est désormais possible grâce à Google Maps de se promener virtuellement à 360° dans une partie de cette nécropole qui s'étend sur des kilomètres.