Renouveler la production d'énergie en Europe : un défi environnemental, industriel et politique
L'échelle européenne s'avère de plus en plus pertinente pour définir une politique énergétique globale. Soumis aux mêmes vulnérabilités, les Etats membres partagent, en effet, assez de similitudes pour tirer partie d'une réflexion commune tant sur les questions d'approvisionnement que pour surmonter les défis environnementaux et stimuler la compétitivité. Si les acteurs communautaires jouent un rôle essentiel pour mutualiser les best practices et tirer partie de la diversité des approches et des sensibilités nationales, le cadre européen doit cependant être précisé pour mieux guider les initiatives des Etats membres et répondre au besoin d'une coordination transnationale.
La création de marchés européens de l'énergie constitue une première avancée pour répondre à tous ces enjeux, mais ne suffit pas pour garantir l'évolution des infrastructures énergétiques sur laquelle repose pourtant les objectifs de la politique européenne de l'énergie. Dans le cas de l'électricité, la composition technologique du parc de production est un levier d'action essentiel tant pour limiter les émissions que pour réduire le besoin en énergie primaire et faire baisser les coûts.
Les années à venir ouvrent l'opportunité de renouveler ces infrastructures de production et de distribution. Quarante ans après le boom des constructions de centrales électriques en Europe, nous entrons à l'aube de la première grande phase de renouvellement de nos installations. Une véritable stratégie européenne, incluant les industriels et les pouvoirs publics, semble donc indispensable pour saisir cette opportunité. Si les acteurs privés détiennent actuellement la majeure partie du pouvoir décisionnel quant au choix des technologies à adopter, les pouvoirs publics ont un rôle essentiel pour concilier les intérêts industriels avec les impératifs environnementaux et de service public. Ils ont en effet les moyens de piloter l'évolution du parc de production : ils contrôlent le rythme des fermetures des centrales par leurs outils réglementaires, incitent les investissements en réduisant les risques de long terme et peuvent influencer les choix technologiques.
Si les prérogatives nationales restent fortes dans ces domaines, l'Union européenne doit cependant définir des orientations cadre afin d'optimiser et de coordonner l'action des États membres. Son rôle est primordial pour dynamiser la R&D, pour définir l'environnement politique et réglementaire propice aux investissements et pour stimuler la compétitivité des entreprises. Elle doit, par ailleurs, faire progresser l'évaluation et l'acceptation des différentes technologies, de façon à ce que chacune apporte sa contribution optimale au mix énergétique européen, sans blocage a priori et quelles que soient les préférences de chaque État membre sur son propre territoire.
La création de marchés européens de l'énergie constitue une première avancée pour répondre à tous ces enjeux, mais ne suffit pas pour garantir l'évolution des infrastructures énergétiques sur laquelle repose pourtant les objectifs de la politique européenne de l'énergie. Dans le cas de l'électricité, la composition technologique du parc de production est un levier d'action essentiel tant pour limiter les émissions que pour réduire le besoin en énergie primaire et faire baisser les coûts.
Les années à venir ouvrent l'opportunité de renouveler ces infrastructures de production et de distribution. Quarante ans après le boom des constructions de centrales électriques en Europe, nous entrons à l'aube de la première grande phase de renouvellement de nos installations. Une véritable stratégie européenne, incluant les industriels et les pouvoirs publics, semble donc indispensable pour saisir cette opportunité. Si les acteurs privés détiennent actuellement la majeure partie du pouvoir décisionnel quant au choix des technologies à adopter, les pouvoirs publics ont un rôle essentiel pour concilier les intérêts industriels avec les impératifs environnementaux et de service public. Ils ont en effet les moyens de piloter l'évolution du parc de production : ils contrôlent le rythme des fermetures des centrales par leurs outils réglementaires, incitent les investissements en réduisant les risques de long terme et peuvent influencer les choix technologiques.
Si les prérogatives nationales restent fortes dans ces domaines, l'Union européenne doit cependant définir des orientations cadre afin d'optimiser et de coordonner l'action des États membres. Son rôle est primordial pour dynamiser la R&D, pour définir l'environnement politique et réglementaire propice aux investissements et pour stimuler la compétitivité des entreprises. Elle doit, par ailleurs, faire progresser l'évaluation et l'acceptation des différentes technologies, de façon à ce que chacune apporte sa contribution optimale au mix énergétique européen, sans blocage a priori et quelles que soient les préférences de chaque État membre sur son propre territoire.
Ce livre est disponible dans les langues suivantes :